Gaza – Indignation, colère et action politique 🗓 🗺
Selon les secours locaux, depuis bientôt un mois plus de 1.850 personnes ont été tuées à Gaza côté palestinien, en grande majorité des civils dont plus de 240 enfants.
Cette situation nous est insupportable et, pour faire entendre la voix de la justice et de la paix nous nous adressons à nouveau à tous les humanistes pour venir clamer leur écœurement .
Est-ce le résultat de la mobilisation populaire qui se lève partout dans le monde? Toujours est-il que de plus en plus de voix de par le monde s’élèvent pour dire « ASSEZ ».
Nous devons continuer notre action, c’est pourquoi le Collectif local de Niort pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens vous appelle une nouvelle fois à venir se rassembler :
place des Halles à Niort
communiqué AFPS, samedi 2 août 2014
Après trois semaines d’agression barbare contre la population palestinienne de Gaza, le nombre de victimes dépasse désormais celui de 2008– 2009 avec plus de 1500 morts. Le bombardement délibéré d’hôpitaux et d’écoles où la population avait trouvé refuge traduit le mépris abject du pouvoir israélien pour le droit humanitaire et les droits élémentaires de la personne, conduisant Navi Pillay, la haute-commissaire de l’ONU aux droits humains, à déclarer : « Aucune de ces attaques n’est accidentelle. Elles semblent un acte de défi délibéré vis à vis des obligations résultant du droit international ». Ban Ki Moon lui aussi n’a pu cacher sa colère en déclarant : « C’est une honte. Et cela demande que des comptes soient rendus ».
Des comptes, les responsables de la politique étrangère française, toutes choses égales par ailleurs, devront eux aussi en rendre. A au moins trois reprises aux premiers jours de l’agression, le Président de la République a fait sienne la position israélienne, inversant de façon stupéfiante les rôles de l’agresseur et de l’agressé, de l’occupant et de l’occupé. Le rétropédalage partiel et gêné auquel il a dû ensuite se livrer devant la vigueur des réactions de l’opinion et au sein même de sa famille politique ne suffit pas à forger une politique. Ni à réparer les conséquences désastreuses pour une France si prompte à se présenter comme la patrie des droits de l’homme, alors qu’elle s’est honteusement réfugiée dans l’abstention au Conseil des droits de l’homme de l’ONU sur l’établissement d’une commission d’enquête internationale sur les crimes de guerre. Qui peut sérieusement croire que l’octroi d’une aide humanitaire, si nécessaire soit-elle, puisse tenir lieu d’action politique ?
Ce dont ont besoin en priorité les Palestiniens, c’est d’une intervention ferme de la communauté internationale pour sanctionner un État qui érige la violation du droit international et humanitaire en principe d’action.
Disons le clairement : notre mobilisation en France exprime notre indignation et notre colère contre les crimes de guerre perpétrés en toute impunité à Gaza. Mais au-delà de cette indignation et de cette colère, l’objectif de notre mobilisation est bien de rendre intenable la lâcheté de nos gouvernants et de les amener à en revenir au droit et à s’engager enfin sur la voie des sanctions contre les bellicistes criminels de Tel Aviv.
Le Bureau National