EAU – LOGEMENT, 2 batailles à mener pour BRON
EAU – LOGEMENT, 2 batailles à mener pour BRON
Qu’y a-t-il de commun entre ces deux thématiques?
Tous deux ont des fonctions essentielles pour les hommes, à la fois vitales et sociales. En un mot ce sont des droits au même titre que le droit à l’éducation, le droit au travail, le droit à la protection. Malheureusement les hommes ne sont pas tous égaux pour y accéder. Alors, dans la mesure où ils ne sont plus garantis, les élus ont le devoir de prendre la main. Ils ont le devoir d’organiser la solidarité.
Pour le logement tous les acteurs s’accordent sur un constat « l’urgence de la situation », la pénurie de logements notamment sociaux est criante.
Pour la gestion de l’eau potable là encore il y a urgence à prendre des mesures car les acteurs privés se sont depuis longtemps « gavés sur le dos des consommateurs » comme le souligne le collectif des Etats Généraux des services publics du Rhône et cela depuis plus de 30 ans. Les élus peuvent et doivent agir pour, préserver cette précieuse ressource, réduire la facture, la rendre plus équitable pour « ne plus pousser à la consommation », principe aberrant quand la ressource devient rare.
Dans ce journal nous développons les « deux opportunités exceptionnelles » qui s’offrent aux élus du Grand Lyon pour « répondre à ces urgences ».
Dans un cas, le logement, de nouveaux textes législatifs devraient ouvrir de nouvelles perspectives. Ainsi, le législateur, a introduit des critères qui permettent aux élus d’agir pour construire des logements : mise à disposition de terrains de l’État pour développer des projets économiques et sociaux, obligation de construire 25% de logements sociaux dans les villes. Le projet de la Caserne Raby prévu à Bron entre dans ce cadre. Mais les acteurs publics et privés auront-ils la sagesse de profiter de cette aubaine ou succomberont-ils aux pressions des opposants au logement social ?
Europe Écologie les Verts (EÉLV) et le collectif d’associations les poussent à agir et à se montrer courageux voire audacieux.
Dans l’autre cas, l’eau, les élus du Grand Lyon peuvent décider de reprendre en régie publique la gestion de l’eau afin de garantir une gestion plus sociale, plus efficace, plus durable et une meilleure participation des citoyens. La voie a été ouverte par d’autres : Paris, Grenoble, peut-être Bordeaux.
On pourrait penser et espérer que dans ce contexte favorable les élus, et ceux de gauche en particulier, se saisissent de ces opportunités. Rien n’est moins sûr comme vous pourrez le lire. Seuls les élus Europe Écologie les Verts ont manifesté leur claire opposition au choix de prolonger la délégation au privé.
Au-delà des choix faits par les élus, il est en effet fondamental que les citoyens reprennent en main ce qui est vital pour eux : entre deux élections, la politique n’est pas que l’affaire des élus.
Nous devons agir et nous exprimer avec force pour que l’intérêt général prime sur les intérêts particuliers.
À suivre…