Il y a 6 ans, le Japon était frappé par un tsunami qui plongeait le pays, au-delà de la catastrophe naturelle, dans l’horreur de l’accident nucléaire. Le 11 mars 2011, la fusion de trois réacteurs de la centrale de Fukushima Daiichi a entrainé l’évacuation de 120 000 habitants dans un rayon de 20 km. Depuis 6 ans, de l’eau est injectée en permanence pour refroidir les réacteurs, et des centaines de tonnes de cette eau contaminée se déversent chaque jour dans la mer.

Après Three Miles Island aux Etats-Unis en 1979, puis Tchernobyl en Ukraine en 1986, Fukushima n’est plus désormais le nom d’une ville côtière nippone mais bien pour le monde entier celui de la troisième catastrophe nucléaire civile.

Alors que le lobby nucléaire se veut rassurant, le risque d’accident nucléaire est concret et grandissant, particulièrement pour la France qui compte pas moins de 58 réacteurs sur son territoire ! Il est urgent d’arrêter les centrales nucléaires les plus anciennes : Fessenheim, Bugey, Tricastin, et d’abandonner les chantiers de l’EPR de Flamanville et de l’ITER de Cadarache.

Sortir du nucléaire, pour les Françaises et les Français, cela signifie la création de 500 000 emplois en 10 ans, en convertissant le savoir-faire et l’industrie nucléaire français dans le démantèlement des centrales, en développant les énergies renouvelables et en favorisant les économies d’énergie.

Sortir du nucléaire signifie aussi une baisse du coût de l’électricité, car le coût réel de l’électricité nucléaire est sous-évalué.

Sortir du nucléaire signifie également assurer l’autonomie énergétique de notre pays, en stoppant les importations d’uranium.

Enfin sortir du nucléaire signifie évidemment assurer la sécurité en évitant un accident majeur qui ajouterait le nom d’une ville française au triste palmarès des catastrophes nucléaires.

Les écologistes disent STOP et s’engagent pour une sortie progressive et intégrale du nucléaire dangereux et coûteux !

Carole Bernhard et Olivier Muller

Co-secrétaires départementaux EELV Côte d’Or