L’Eau : un bien commun de l’Humanité

La France peine à appliquer la directive cadre européenne « Eau » et à éliminer nitrates, pesticides et herbicides. Au point qu’une procédure d’infraction est en cours par l’Union Européenne. La Côte d’Or a elle-même des eaux dégradées : l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse souligne la persistance de la teneur en atrazine pourtant interdite d’usage depuis 2003. Ces pollutions aux pesticides et autres herbicides obligent les collectivités à des traitements de dépollution de plus en plus coûteux. En plus de ces pollutions toxiques, les rivières et nappes phréatiques subissent sécheresses et inondations, accentuées par le changement climatique.

L’accès à l’eau potable : un enjeu local et mondial

L’accès à l’eau potable est un enjeu à la fois mondial et local. Sur le Grand Dijon, le bassin de l’Ouche constitue une de nos ressources en eau. L’application prochaine du Schéma d’Aménagement et des Gestion des Eaux et son Contrat de rivière permettront de reconquérir la qualité du milieu.

Le Grand Dijon s’est engagé dans le Pacte d’Istanbul issu du Forum Mondial de l’Eau, c’est une étape. L’autre étape est de faire reconnaître l’eau comme un BIEN COMMUN de l’humanité et de réaliser enfin des objectifs contraignants et chiffrés pour l’amélioration de la qualité de l’eau et son accès à tous.

En parallèle du Forum Mondial de l’Eau, le Forum Alternatif Mondial de l’Eau qui vient de se tenir à Marseille a vocation à élaborer et promouvoir une gestion écologique et démocratique de l’Eau : les collectivités y ont toute leur place.

Philippe Delvalée, Christine Durnerin, Catherine Hervieu, Bruno Louis, Jean-Patrick Masson, Stéphanie Modde

Groupe des Élus EELV & Apparentés de la municipalité de Dijon

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