Le logement : un droit humain inscrit dans les conventions internationales
Mars, retour du printemps … et des expulsions.
La fin de la trêve hivernale met la focale sur le mal logement en France. En 2012, il manque plus de 900 000 logements dans le 6e pays le plus riche du monde et ce malgré la construction durant les « 30 glorieuses » de nombreuses HLM et de zones pavillonnaires !
3,6 millions de personnes sont mal logées ou sans logis dont 600 000 enfants.
Notre priorité est donc de construire plus et mieux, de rendre les loyers accessibles, de rénover le bâti ancien, d’isoler les logements thermiquement comme sur le plan du bruit, de faciliter l’accès au logement social pour tous (travailleurs précaires, chômeurs, sans-papiers, demandeurs d’asile…).
Dans l’agglomération dijonnaise, près de 7000 personnes sont en attente d’un logement social. Or l’État n’a de cesse de ponctionner les ressources des organismes d’habitat social pour abonder son propre budget et de diminuer l’engagement relevant de sa compétence : ainsi il verse 300€ pour chaque logement neuf initié par le Grand Dijon sur un coût total de140 000€ !
Il est bon de rappeler que l’accès au logement est un droit humain inscrit dans les conventions internationales. Le faire appliquer avec des normes thermiques efficaces est générateur de mieux-être social, d’emplois qualifiés et d’essor économique. C’est possible avec une réelle volonté politique assumée et partagée entre l’État et les collectivités territoriales au travers d’un partenariat qui serait équilibré et assumé financièrement.
Philippe Delvalée, Christine Durnerin, Catherine Hervieu, Bruno Louis, Jean-Patrick Masson, Stéphanie Modde
Groupe des Élus EELV & Apparentés de la municipalité de Dijon