La réforme des rythmes scolaires

La priorité à l’Éducation a été l’un des enjeux des scrutins nationaux de 2012. En septembre 2008, le passage brutal de la semaine de 4 jours et demi à 4 jours imposé par le gouvernement précédent eu des effets néfastes sur les conditions d’enseignement pour les enfants comme pour les adultes.

Il était urgent de revenir sur cette décision inefficace qui participait au démantèlement du service public de l’Éducation. Cette étape faisant partie du chantier de la refondation de l’école est un des moyens favorisant la réussite des enfants, enjeu central de la politique éducative. L’implication de l’ensemble des acteurs locaux de l’école : enseignants, parents, animateurs, personnels municipaux… dans le chantier de la réforme est une des conditions à sa réussite.

La mise en œuvre des nouveaux rythmes scolaires demande un investissement municipal non seulement financier mais humain afin d’allier accueil et qualité des animations périscolaires.

L’accueil péri-scolaire constitue aussi un mode de garde qui facilite la vie des familles et contribue à l’égalité réelle de celles-ci. Le projet éducatif global que la ville a mis en place offre un cadre permettant cette évolution de qualité à condition de prendre le temps de la concertation avec l’ensemble des acteurs et d’aborder la question des moyens et de leur pérennisation. Si la priorité à l’Éducation approuvée au niveau national se décline de fait dans les collectivités, c’est aussi à ce niveau que les arbitrages doivent être assumés.

Philippe Delvalée, Christine Durnerin, Catherine Hervieu, Bruno Louis, Jean-Patrick Masson, Stéphanie Modde

Groupe des Élus EELV & Apparentés de la municipalité de Dijon

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