CONSEIL MUNICIPAL du 16 DECEMBRE 2013: Intervention de Catherine Hervieu sur le le budget primitif 2014

Monsieur le maire, chers collègues

Le budget 2014 s’inscrit dans une période de dégradation sociale marquée par une augmentation des inégalités et des questionnements institutionnels de plus en plus importants. Partant le rôle et la capacité des collectivités à pouvoir faire face à la crise et répondre aux attentes de la population sont davantage prégnants.

Ainsi elles agissent dans leur globalité pour diminuer de 50% les émissions globales de CO2 liées à la vie quotidienne des habitants. Ce rôle actif dans le cadre de la préparation de la Conférence sur le Climat qui aura lieu à Paris en 2015 constitue un levier majeur pour l’Etat et le gouvernement qui permettra d’engager véritablement le plan national de la transition énergétique. Car la conférence se doit d’aboutir à un accord contraignant qui accélèrera l’application des mesures de réduction des émissions de gaz à effet de serre et des mesures d’adaptation des territoires au changement climatique. Il n’y a que des bénéfices économiques, sociaux, culturels à renforcer la démarche déjà engagée par les collectivités avec des choix budgétaires qui en découlent. Agir plutôt que subir et contribuer ainsi à vaincre le pessimisme actuel.

C’est dans cette perspective que se situe notre groupe, au-delà du contexte budgétaire actuel, marqué par l’effort de redressement des comptes publics. Les orientations nationales consistent à réduire les dépenses publiques, pour rétablir sur une très courte période la situation déplorable et aggravée par un déficit de 500 milliards d’euros entre 2007 et 2012. Cela a un impact inédit sur les collectivités qui sont amenéesà uneffort de redressement majeur. Et ce, au moment même où la somme des « dépenses contraintes » pourrait s’élever à 1,5 milliards d’euros voire 2 milliards d’euros.

Par ailleurs, les recommandations du rapport de la Cour des Comptes d’octobre 2013 sur les finances des collectivités resituent bien l’effort actuel des collectivité dans le fonctionnement institutionnel. Ainsi, elles préconisent une remise à plat du paysage administratif local:

clarification des compétences,

efficacité des politiques publiques.

Des objectifs que nous soutenons et que porte d’ailleurs la Fédréation des Elus Verts et Ecologistes. Des réformes à engager pour assurer la maîtrise durable des dépenses publiques sans remettre en cause les services rendus à la population.

En même temps, nous devons continuer, dans ce contexte de raréfaction de la ressource, la mise en place de projets structurant le développement économique et écologique du territoire. C’est pourquoi, pour répondre aux besoins croissants des habitants en matière de services et d’équipements, nous devons nous placer sur un nouveau modèle de gestion des dépenses. Ainsi, la maîtrise du budget qui repose un désendettement progressif, et une capacité d’autofinancement qui progresse, nous permettent de maintenir un niveau d’investissement satisfaisant, sans avoir massivement recours à l’emprunt. Cela permet la consolidation de l’engagement en matière de transition énergétique et d’assurer à travers les priorités de ce BP 2014 la poursuite de l’amélioration du cadre de vie, le soutien au secteur associatif, le renouvellement urbain et la réussite éducative.

D’autres priorités apparaissent de plus en plus sous forme d’alertes et nous renvoient une fois de plus à la question énergétique et des émissions de polluants. C’est le cas de l’alerte aux particules fines qui traverse l’Europe, la France et aussi la Bourgogne. Cette pollution devient de plus en plus une question de santé publique. Outre les troubles respiratoires et cardio-vasculaires, elle est responsable directement de plusieurs dizaines de milliers de décès prématurés en France, largement plus que les morts dus aux accidents de la route. Son coût est estimé de 20 à 30 milliards d’€ par an. Nous devons donc poursuivre les efforts pour un environnement urbain de qualité favorable à la santé de tous, à partir des données du Plan de Protection de l’atmosphère, à partir des études épidémiologiques de plus en plus nombreuses, notamment celles faisant le lien entre pics d’ozone et augmentation des personnes faisant des AVC. Le suivi du PDU voté au Grand Dijon mérite de ce point de vue une application très volontariste avec le développement des mobilités douces, comme celle qui porte la rénovation thermique du bâti.

Une autre priorité consiste à engager la lutte contre le gaspillage sous toutes ses formes. Les contraintes financières dans lesquelles nous nous trouvons doivent avoir au moins cet effet positif: économiser les ressources, redonner du pouvoir d’achat aux dijonnais et améliorer l’environnement.

Agir et ne pas subir donc. La proposition de budget 2014 le permet.

Catherine Hervieu

Monsieur le maire, chers collègues

Le budget 2014 s’inscrit dans une période de dégradation sociale marquée par une augmentation des inégalités et des questionnements institutionnels de plus en plus importants. Partant le rôle et la capacité des collectivités à pouvoir faire face à la crise et répondre aux attentes de la population sont davantage prégnants.

Ainsi elles agissent dans leur globalité pour diminuer de 50% les émissions globales de CO2 liées à la vie quotidienne des habitants. Ce rôle actif dans le cadre de la préparation de la Conférence sur le Climat qui aura lieu à Paris en 2015 constitue un levier majeur pour l’Etat et le gouvernement qui permettra d’engager véritablement le plan national de la transition énergétique. Car la conférence se doit d’aboutir à un accord contraignant qui accélèrera l’application des mesures de réduction des émissions de gaz à effet de serre et des mesures d’adaptation des territoires au changement climatique. Il n’y a que des bénéfices économiques, sociaux, culturels à renforcer la démarche déjà engagée par les collectivités avec des choix budgétaires qui en découlent. Agir plutôt que subir et contribuer ainsi à vaincre le pessimisme actuel.

C’est dans cette perspective que se situe notre groupe, au-delà du contexte budgétaire actuel, marqué par l’effort de redressement des comptes publics. Les orientations nationales consistent à réduire les dépenses publiques, pour rétablir sur une très courte période la situation déplorable et aggravée par un déficit de 500 milliards d’euros entre 2007 et 2012. Cela a un impact inédit sur les collectivités qui sont amenéesà uneffort de redressement majeur. Et ce, au moment même où la somme des « dépenses contraintes » pourrait s’élever à 1,5 milliards d’euros voire 2 milliards d’euros.

Par ailleurs, les recommandations du rapport de la Cour des Comptes d’octobre 2013 sur les finances des collectivités resituent bien l’effort actuel des collectivité dans le fonctionnement institutionnel. Ainsi, elles préconisent une remise à plat du paysage administratif local:

clarification des compétences,

efficacité des politiques publiques.

Des objectifs que nous soutenons et que porte d’ailleurs la Fédréation des Elus Verts et Ecologistes. Des réformes à engager pour assurer la maîtrise durable des dépenses publiques sans remettre en cause les services rendus à la population.

En même temps, nous devons continuer, dans ce contexte de raréfaction de la ressource, la mise en place de projets structurant le développement économique et écologique du territoire. C’est pourquoi, pour répondre aux besoins croissants des habitants en matière de services et d’équipements, nous devons nous placer sur un nouveau modèle de gestion des dépenses. Ainsi, la maîtrise du budget qui repose un désendettement progressif, et une capacité d’autofinancement qui progresse, nous permettent de maintenir un niveau d’investissement satisfaisant, sans avoir massivement recours à l’emprunt. Cela permet la consolidation de l’engagement en matière de transition énergétique et d’assurer à travers les priorités de ce BP 2014 la poursuite de l’amélioration du cadre de vie, le soutien au secteur associatif, le renouvellement urbain et la réussite éducative.

D’autres priorités apparaissent de plus en plus sous forme d’alertes et nous renvoient une fois de plus à la question énergétique et des émissions de polluants. C’est le cas de l’alerte aux particules fines qui traverse l’Europe, la France et aussi la Bourgogne. Cette pollution devient de plus en plus une question de santé publique. Outre les troubles respiratoires et cardio-vasculaires, elle est responsable directement de plusieurs dizaines de milliers de décès prématurés en France, largement plus que les morts dus aux accidents de la route. Son coût est estimé de 20 à 30 milliards d’€ par an. Nous devons donc poursuivre les efforts pour un environnement urbain de qualité favorable à la santé de tous, à partir des données du Plan de Protection de l’atmosphère, à partir des études épidémiologiques de plus en plus nombreuses, notamment celles faisant le lien entre pics d’ozone et augmentation des personnes faisant des AVC. Le suivi du PDU voté au Grand Dijon mérite de ce point de vue une application très volontariste avec le développement des mobilités douces, comme celle qui porte la rénovation thermique du bâti.

Une autre priorité consiste à engager la lutte contre le gaspillage sous toutes ses formes. Les contraintes financières dans lesquelles nous nous trouvons doivent avoir au moins cet effet positif: économiser les ressources, redonner du pouvoir d’achat aux dijonnais et améliorer l’environnement.

Agir et ne pas subir donc. La proposition de budget 2014 le permet.

Catherine Hervieu

Monsieur le maire, chers collègues

Le budget 2014 s’inscrit dans une période de dégradation sociale marquée par une augmentation des inégalités et des questionnements institutionnels de plus en plus importants. Partant le rôle et la capacité des collectivités à pouvoir faire face à la crise et répondre aux attentes de la population sont davantage prégnants.

Ainsi elles agissent dans leur globalité pour diminuer de 50% les émissions globales de CO2 liées à la vie quotidienne des habitants. Ce rôle actif dans le cadre de la préparation de la Conférence sur le Climat qui aura lieu à Paris en 2015 constitue un levier majeur pour l’Etat et le gouvernement qui permettra d’engager véritablement le plan national de la transition énergétique. Car la conférence se doit d’aboutir à un accord contraignant qui accélèrera l’application des mesures de réduction des émissions de gaz à effet de serre et des mesures d’adaptation des territoires au changement climatique. Il n’y a que des bénéfices économiques, sociaux, culturels à renforcer la démarche déjà engagée par les collectivités avec des choix budgétaires qui en découlent. Agir plutôt que subir et contribuer ainsi à vaincre le pessimisme actuel.

C’est dans cette perspective que se situe notre groupe, au-delà du contexte budgétaire actuel, marqué par l’effort de redressement des comptes publics. Les orientations nationales consistent à réduire les dépenses publiques, pour rétablir sur une très courte période la situation déplorable et aggravée par un déficit de 500 milliards d’euros entre 2007 et 2012. Cela a un impact inédit sur les collectivités qui sont amenéesà uneffort de redressement majeur. Et ce, au moment même où la somme des « dépenses contraintes » pourrait s’élever à 1,5 milliards d’euros voire 2 milliards d’euros.

Par ailleurs, les recommandations du rapport de la Cour des Comptes d’octobre 2013 sur les finances des collectivités resituent bien l’effort actuel des collectivité dans le fonctionnement institutionnel. Ainsi, elles préconisent une remise à plat du paysage administratif local:

clarification des compétences,

efficacité des politiques publiques.

Des objectifs que nous soutenons et que porte d’ailleurs la Fédréation des Elus Verts et Ecologistes. Des réformes à engager pour assurer la maîtrise durable des dépenses publiques sans remettre en cause les services rendus à la population.

En même temps, nous devons continuer, dans ce contexte de raréfaction de la ressource, la mise en place de projets structurant le développement économique et écologique du territoire. C’est pourquoi, pour répondre aux besoins croissants des habitants en matière de services et d’équipements, nous devons nous placer sur un nouveau modèle de gestion des dépenses. Ainsi, la maîtrise du budget qui repose un désendettement progressif, et une capacité d’autofinancement qui progresse, nous permettent de maintenir un niveau d’investissement satisfaisant, sans avoir massivement recours à l’emprunt. Cela permet la consolidation de l’engagement en matière de transition énergétique et d’assurer à travers les priorités de ce BP 2014 la poursuite de l’amélioration du cadre de vie, le soutien au secteur associatif, le renouvellement urbain et la réussite éducative.

D’autres priorités apparaissent de plus en plus sous forme d’alertes et nous renvoient une fois de plus à la question énergétique et des émissions de polluants. C’est le cas de l’alerte aux particules fines qui traverse l’Europe, la France et aussi la Bourgogne. Cette pollution devient de plus en plus une question de santé publique. Outre les troubles respiratoires et cardio-vasculaires, elle est responsable directement de plusieurs dizaines de milliers de décès prématurés en France, largement plus que les morts dus aux accidents de la route. Son coût est estimé de 20 à 30 milliards d’€ par an. Nous devons donc poursuivre les efforts pour un environnement urbain de qualité favorable à la santé de tous, à partir des données du Plan de Protection de l’atmosphère, à partir des études épidémiologiques de plus en plus nombreuses, notamment celles faisant le lien entre pics d’ozone et augmentation des personnes faisant des AVC. Le suivi du PDU voté au Grand Dijon mérite de ce point de vue une application très volontariste avec le développement des mobilités douces, comme celle qui porte la rénovation thermique du bâti.

Une autre priorité consiste à engager la lutte contre le gaspillage sous toutes ses formes. Les contraintes financières dans lesquelles nous nous trouvons doivent avoir au moins cet effet positif: économiser les ressources, redonner du pouvoir d’achat aux dijonnais et améliorer l’environnement.

Agir et ne pas subir donc. La proposition de budget 2014 le permet.

 

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