Conseil Communautaire du 22 décembre 2016: Intervention de Frédéric FAVERJON sur l’aéroport Dijon-Bourgogne

Le contrat de site de revitalisation de la BA102 signé avec l’État en 2015 précisait au sujet de l’aéroport, je cite « En tout état de cause, le modèle économique devra tendre vers l’absence de soutien public à terme, eu égard à la réglementation européenne ».

Même si la redevance du délégataire augmente par rapport à 2015, nous regrettons le déséquilibre persistant entre le financement public et le financement des usagers via la redevance du délégataire qui ne couvre que 6 % du budget de fonctionnement. Nous sommes encore loin de l’absence de soutien public qui devrait prévaloir en 2020. Nous reposons la question du modèle économique que nous souhaiterions voir être précisé et affiné.

Nous estimons pourtant que des marges de manoeuvre pour une participation plus juste des usagers en particulier des vols d’affaire sont possibles. En effet le critère financier n’est pas le critère de choix pour un vol privé, c’est le lieu d’atterrissage. Pour information, un vol privé transatlantique, c’est plus de 100 000 €. De plus le transport aérien est totalement exempté de taxes sur les carburants fossile contrairement aux autres modes de transport, ce qui est aussi une aberration écologique.

Enfin, nous constatons la présence d’un participation de 25 000 € pour un meeting aérien sans connaître précisémment les retombées c’est-à-dire les modèle économique. Là encore, nous souhaiterions une précision du modèle économique.

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