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Contre les gaz de schiste !
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Réponse d’Isabelle Maupin à l’association ACCIDE
Réponse d’Isabelle Maupin, candidate aux élections législatives sur la 3ème circonscription de l’Oise
à l’association ACCIDEMadame la Présidente,
Je vous remercie de l’opportunité que vous m’offrez de réaffirmer notre position concernant la problématique du traitement des déchets dans le département de l’Oise et, notamment, le projet de construction d’un deuxième incinérateur dans l’Oise à Villers-Saint-Sépulcre.
En effet, bien que le projet d’incinérateur du SYMOVE ne soit pas sur le territoire de la 3ème circonscription de l’Oise, sa problématique dépasse le cadre strict de la circonscription et concerne notre rapport aux déchets dans l’ensemble du département voire au-delà puisque l’équation économique – aussi biaisée soit-elle – ne semble viable, en premier examen, que par « l’importation » de déchets en provenance des régions limitrophes.
Par ailleurs, vous n’ignorez pas que les élections législatives ont pour objet d’élire les députés dela République, que ceux-ci auront compétence législative sur l’ensemble du territoire dela Nation. Ilsauront également un droit d’initiative parlementaire pour rédiger des propositions de loi et amender les projets émanant du Gouvernement.
…/…
A plusieurs reprises les élus et militants écologistes ont pu vous faire part de leur soutien à votre association, de leur opposition à ce projet d’incinérateur et de leurs propositions pour porter, au niveau local comme au niveau national, une autre politique de gestion des déchets.
Les élus régionaux et les parlementaires Europe Ecologie – les Verts ont soutenu l’action de l’association ACCIDE en dénonçant à plusieurs reprises le projet d’incinérateur dans l’Oise.
M. Yves Cochet, alors député de Paris, avait également alerté la Ministrede l’écologie sur les dangers de ce projet en lui adressant une question écrite dans laquelle il en dénonçait l’inanité et où il lui demandait de prendre les mesures nécessaires pour que la France« cesse de considérer l’incinération comme une solution efficace au problème de l’élimination des déchets et de respecter les objectifs du Grenelle de l’environnement afin qu’il soit rapidement et concrètement mis en place une politique volontariste de réduction et de valorisation ses déchets »
L’incinération est en effet une méthode dépassée et polluante qui rejette des gaz à effet de serre et des substances toxiques et qui produit du mâchefer résiduel, contenant des métaux lourds, ce qui présente un danger sanitaire certain pour la population. La taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) devra être réévaluée afin de favoriser la mise en place de vraies politiques de gestion des déchets. De plus, ce projet va à l’encontre des dispositions prises lors du « Grenelle de l’environnement », qui prévoit une diminution de 15% des déchets incinérés en 2013.
Qui plus est, la raréfaction avérée des matières premières non renouvelables (énergies fossiles, métaux) nous oblige à repenser nos modes de fabrication et de consommation afin d’épargner, autant qu’il est possible les prélèvements. Il est nécessaire de susciter, encourager et valoriser l’ensemble des méthodes et techniques de réutilisation (réparation, recyclage, reconditionnement, rénovation) afin que le cycle de vie des produits en soit rallongé. Nous ne pouvons plus nous payer le luxe de gaspiller ou de jeter ces produits dont la fabrication et l’usage nécessitent tant de matière première et d’énergie.
Le rallongement de la durée de vie du produit et la lutte contre l’obsolescence programmée devront faire l’objet d’une réglementation. Entre autres mesures non exhaustives, Il faudra ainsi imposer aux fabricants un étiquetage clair de la durée de vie des produits, interdire la commercialisation des produits irréparables, Imposer aux fabricants un coût raisonnable des pièces nécessaires à la réparation pendant la durée de vie du produit, Réduire les coûts de la réparation via ( via la baisse dela Tva, une fiscalité incitative,..), et localement soutenir la mise en place de ressourceries, qui permettent le développement d’une économie sociale et solidaire
Pour répondre aux enjeux à venir, il nous parait indispensable de mettre en place une politique de réduction des déchets ambitieuse qui tienne compte de l’intégralité des enjeux de la filière. Je propose d’appuyer au niveau national la mise en place d’accords permettant de lutter durablement contre le suremballage. En termes de fiscalité, la généralisation de la pesée embarquée doit être effective pour aller dans ce sens. Des incitations et des financements devront également être mis en place afin de structurer et d’encourager toutes les initiatives visant à la réutilisation des biens.
Il faut également démultiplier les efforts qui sont faits sur le tri sélectif pour encourager le recyclage. Je propose également de rendre obligatoire la collecte sélective et le traitement séparatif des biodéchets des ménages qui pourraient être valorisés via la méthanisation.
Enfin, il est nécessaire et urgent que le département de l’Oise soit doté d’un Plan d’Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés ambitieux, opposable et conforme aux objectifs du Grenelle de l’Environnement.
Je vous réaffirme donc mon opposition ferme à ce projet et je m’engage, une fois élue Députée de la 3ème circonscription de l’Oise, à employer tous les moyens à ma disposition pour mettre un terme définitif à ce projet.
Je commencerai notamment par interpeller Nicole Bricq, Ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie sur ce dossier afin qu’elle en prononce l’abandon définitif et qu’elle adopte un moratoire sur la construction de tout nouvel incinérateur.
Je m’engage également à promouvoir, tout au long de mon mandat, une autre politique de gestion des déchets, tournée vers l’avenir, qui favorisera notamment la valorisation et la réduction des déchets à la source pour une politique plus respectueuse des ressources naturelles et des populations et des générations futures.
Vous pourrez compter sur ma détermination au sein de la majorité présidentielle pour que les enjeux environnementaux soient pris en compte dans l’intérêt de nos concitoyens.
Je vous prie d’agréer, Madame la Présidente, l’expression de mes sentiments dévoués.
Isabelle Maupin,
Candidate Europe Ecologie – Les Verts
aux élections législatives 3ème circonscription de l’Oise -
La Vague Verte est passée par Compiègne !
Opération Vague Verte
Dans le cadre de la campagne d’Eva Joly à l’élection présidentielle, le mardi 3 avril 2012, les militants écologistes ont distribué dans toutes les gares de France le journal de campagne « Ecologie Hebdo« .
Mobilisation réussie à la gare de Compiègne !
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Train nucléaire : rendez-vous manqué
Un train fantôme. Il était annoncé pour 8h45 hier matin à Saint-Quentin. Dès 7 heures du matin, une dizaine de militants d’Europe Ecologie – Les Verts et Sortir du Nucléaire s’était réunie devant la gare de Saint-Quentin. Mais le convoi n’est jamais arrivé.
« Les militants distribuent les tracts développant leurs arguments : le drame de Fukushima, « des risques inconsidérés, non maîtrisés », « un risque d’irradiation pour les cheminots et les populations riveraines des voies où passe le convoi. Que se passera-t-il si un wagon déraille ? » Lire la suite de l’article
Extrait de l’Aisne Nouvelle, le 7 mars 2012
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« Il y a un train de déchets nucléaires en gare ! »
Publié dans le Courrier Picard, le 8 mars 2012
Saint-Quentin : « Il y a un train de déchets nucléaires en gare ! »
Pendant deux heures, ils ont battu le pavé devant la gare. Des militants d’Europe Écologie les Verts et des membres du collectif Sortir du nucléaire ont fait du sur place, hier matin.
«Il y a un train de déchets nucléaires en gare de Saint-Quentin », répètent-ils à l’envie aux usagers tout en distribuant leurs tracts. Il y a peu de monde, la «faute aux vacances scolaires», relève Nora Ahmed Ali, la conseillère municipale d’opposition (Verts).
Une banderole «Sortir du nucléaire, c’est possible » est tendue à l’entrée de la gare. Ils sont là pour informer, tant du passage de ce train rempli de déchets radioactifs, que de leur conviction pour «une transition énergétique », glisse un membre du collectif venu de Saint-Gobain.
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Le convoi nucléaire dévié de son itinéraire au cours de la nuit
Publié dans l’Union, le 8 mars 2012
Le convoi nucléaire dévié de son itinéraire au cours de la nuit
Les antinucléaires n’ont pas vu passer le train rempli de déchets radioactifs. Areva l’a détourné de Saint-Quentin, craignant de vives actions à l’approche de l’anniversaire de Fukushima.
«SORTONS du nucléaire, pour éviter un jour qu’une ville comme Saint-Quentin ne soit rayée de la carte. » Le discours se veut choc pour une prise de conscience. Ils étaient douze de la section axonaise d’Europe Écologie/Les Verts (EELV) et du Réseau « Sortir du Nucléaire » à attendre, hier, de pied ferme, le passage en gare de Saint-Quentin « d’un troisième convoi d’une série de dix qui devrait traverser la France d’ici à la fin 2013 », explique un membre du réseau.
Il s’agit d’un convoi de déchets hautement radioactifs provenant de la seule centrale nucléaire des Pays-Bas (Borssele) et à destination de l’usine de retraitement de La Hague.
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Pour le droit de vote des étrangers
« Ils ont voté pour faire des réunions en dehors d’Amiens. les membres de l’Association de soutien à l’expression des communautés d’Amiens (Aseca) étaient donc à St-Quentin mardi soir. Ils ont tenu une réunion sur le droit de vote des étrangers. » … Pour lire la suite
Extrait du Courrier Picard, le 8 décembre 2011
Photo : Nora Ahmed-Ali, conseillère municipale écologiste de Saint-Quentin aux côtés de Bernard Delemotte
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Communiqué de presse : l’usine des mille vaches : l’inverse du développement durable
Le groupe Ramery (travaux publics, bâtiment, etc.) souhaite établir à Buigny-Saint-Maclou, dans la Somme, le plus grand élevage industriel laitier de France.
Europe Ecologie – Les Verts Picardie s’oppose à ce projet qui va à l’encontre du bien-être animal, de l’environnement, et du développement durable de la Somme.
Ce projet d’élevage concentrationnaire suppose en effet que les plus de mille vaches laitières, de leur naissance à leur départ pour l’abattoir, passeront l’ensemble de leur vie dans le même bâtiment, sans jamais marcher dans une pâture ni brouter.
Alors que le scandale des farines animales nous a montré tout le danger de l’industrialisation à l’extrême de l’élevage, ce projet tourne le dos à l’idée de développement durable, qui suppose au contraire d’intégrer l’élevage à des exploitations de polyculture de taille humaine.
A l’opposé d’une agriculture respectueuse de l’environnement, pourvoyeuse d’emplois et productrice d’aliments de qualité à un prix justement rémunérateur pour les agriculteurs, ce projet d’usine à lait, improprement appelé « ferme », ne peut que susciter les plus grandes craintes : craintes pour la filière laitière française, où les véritables agriculteurs n’auront bientôt plus leur place ; craintes pour l’environnement, avec cet élevage hors-sol dont la taille dépasse l’entendement ; craintes enfin pour les vaches, qui passeront toute leur vie dans le même hangar.
Arnaud Caron
Secrétaire régional d’Europe Ecologie – Les Verts Picardie