Protocole de Nagoya : un mandat au goût de « trop peu »

Bonjour à tous,

 

Ma réaction à chaud après le vote sur le Protocole de Nagoya au Parlement européen…

 

Protocole de Nagoya : un mandat au goût de « trop peu »

 Après des mois de mobilisation dans nos différentes commissions au Parlement européen et un parcours d’obstacles nous avons à travers Sandrine obtenu un mandat de négociation pour les discussions sur le Protocole de Nagoya.

 Avec le risque de voir l’UE absente de la table des négociations, le pire a été évité… mais le prix est cher payé !

 Certes un premier signal positif avait été donnée sans ambiguïté avec le vote en faveur, le 15 janvier dernier, de mon rapport sur la Biopiraterie (Rapport sur « les aspects relatifs au développement des droits de propriété intellectuelle sur les ressources génétiques: conséquences pour la réduction de la pauvreté dans les pays en développement » : http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//TEXT+REPORT+A7-2012-0423+0+DOC+XML+V0//FR&language=fr).

 Certes nous avons su ramener dans les débats les thématiques du brevetage du vivant, de l’appropriation des ressources génétiques, de la biodiversité… mais entre le vote du rapport Biopiraterie, le vote positif de la commission ENVI, les lobbies se sont réveillés, mobilisés et une fois encore ont sévi et réussi à neutraliser les grands groupes. Nous avons perdu sur la plupart de nos propositions (dont l’idée du Fond Européen pour ce qui est des ressources dites « historiques ») et dû « avaler » la non prise en compte de l’application à toute nouvelle utilisation des ressources génétiques en question.

 Certes l’UE sera présente à la table des négociations lors de la prochaine conférence internationale sur la biodiversité en 2014, mais sa besace à la table des négos sera bien vide.

 Le chemin est encore long pour nous écolo avant que le climat, la biodiversité et la biopiraterie deviennent des sujets prioritaires pour l’UE…

 

Amicalement,

Catherine

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