Opposition d’EELV au processus de privatisation de l’aéroport de Toulouse

Privatisation de l’aéroport de Toulouse Blagnac : EELV est opposé au processus engagé

L’État a décidé unilatéralement de vendre 49, 9% des parts qu’il possède. Ce processus de privatisation a été mené sans concertation avec les riverains, les salariés, les usagers et les élus locaux.

Les travaux qui ont été faits sur la plate forme aéroportuaire ont nécessité de gros investissements publics depuis une quinzaine d’années. La « braderie » entamée par le ministère de l’économie au profit d’un groupe financier constitué du canadien SNC Lavalin (qui gère la plate forme de Francazal) associé à un fond d’investisseurs qui sont aux mains du gouvernement chinois n’augure rien de bon pour l’avenir de l’aéroport. La transparence financière de cette opération est loin d’être assurée !

En effet, les acquéreurs potentiels affirment déjà vouloir multiplier le trafic aérien par trois au mépris de la santé des 150 000 riverains. Combien de vols de nuit en plus, alors que l’interdiction de ces vols devrait être obligatoire car l’aéroport est très enclavé dans la ville et son agglomération ?

Cet oukase financière pose aussi la question du maintien de l’activité industrielle d’Airbus sur le campus aéronautique.

L’État doit conserver la maitrise publique de l’infrastructure et privilégier l’intérêt général au lieu de céder le bien commun à des structures privées.

C’est pourquoi, EELV Midi Pyrénées :

    • refuse tout contrôle privé de l’aéroport de Toulouse Blagnac,
    • demande l’arrêt immédiat du processus de privatisation en cours,
    • exige un positionnement clair, sans ambiguïté, de tous les élus toulousains et de Midi Pyrénées (une minorité : EELV, PC, PG ….s’est déjà positionnée contre la privatisation)
    • soutient l’initiative de « l’action collective de l’aéroport de Toulouse Blagnac » de saisir la justice pour faire annuler la procédure
    • soutient toutes les actions des riverains pour interdire les vols de nuit et ainsi préserver la santé du plus grand nombre

Remonter