Notre-Dame-des-Landes : plus de force que de droit
Ce matin d’importantes forces policières sont intervenues sur le site de Notre-Dame des Landes, afin d’évacuer les lieux qui avaient été réinvestis lors de la grande manifestation de la semaine dernière. Plus de 500 gendarmes mobilisés face à quelques centaines de militants et d’agriculteurs.
Nous sommes consternés par cette triste vision du dialogue avec les citoyens, prenant le risque de l’affrontement. La « force du droit » prônée par les défenseurs du projet et au premier rang desquels le Président de la république fait plus de place à la « force » qu’au droit.
Gouffre financier, aberration écologique et économique l’opposition a ce projet est un engagement responsable pour l’avenir et les générations futures mais aussi pour la santé financière et économique des collectivités locales et de notre pays.
Fermement opposé à ce projet, mais déterminé tout à la fois à trouver une solution de sortie de crise, EELV a proposé la nomination d’un médiateur. À cet esprit de dialogue constructif, voilà donc la première réponse du gouvernement.
La mobilisation doit s’accroitre, en Midi-Pyrénées aussi, pour dénoncer la violence des évacuations mais aussi pour permettre l’abandon d’un projet hérité des années 60, bien loin de la transition écologique prônée par le Président de la République lui même lors de la convention environnementale au mois de septembre.
Guillaume Cros, Président du Groupe EELV au Conseil régional Midi-Pyrénées
Régis Godec, Président du Groupe EELV à la Ville de Toulouse
Antoine Maurice, Président du Groupe EELV à la Communauté urbaine Toulouse Métropole