La rue Pargaminières… sans potelets

Dans le cadre de l’aménagement de la rue Pargaminières – Romiguières, la première phase des travaux vient de s’achever avec la remise à neuf des réseaux électriques, d’eau, d’égout …

Le chantier de pavage va maintenant commencer.

En attendant, il est possible de voir la rue Pargaminières – Romiguières dans son état ancien, mais sans tous les potelets et barrières qui obstruaient les trottoirs.

Or, l’un des objectifs du travail que mène la municipalité pour aménager les espaces publics de notre ville est bien de la débarrasser de ces milliers de barres et potelets de fers qui coûtent si cher à la collectivité, tant à poser qu’à entretenir.


Avant même les travaux de pavage, les photos ci-jointes témoignent de la sensation de respiration qu’offre aujourd’hui la rue Pargaminières – Romiguières sans ces potelets. Il est indéniable que la qualité des espaces publics de Toulouse serait amplement améliorée par la suppression de ces éléments.

Mais si ces potelets sont là, gênants les piétons, empêchant le passage des personnes à mobilité réduites et des poussettes, enlaidissant nos rues, c’était pour empêcher le stationnement illicite de certains automobilistes irrespectueux de la réglementation.

Et c’est le deuxième inconvénient de ces potelets : ce sont les piétons, cyclistes et automobilistes respectueux de la règlementation qui voient leurs rues envahies de potelets pour interdire le stationnement illicite des automobilistes inciviques.


Pire, ces vingt dernières années, un signal s’était répandu implicitement dans toute la ville : tout trottoir non pourvu de potelets était devenu un parking potentiel…

Depuis, nous avons engagé un travail majeur pour définir un schéma directeur à même de revaloriser et de redonner lisibilité et cohérence à nos espaces publics du centre ville, avec le support de l’équipe de Joan Busquets, qui a déjà traité des projets similaires en Europe.

Avec la présentation de ce schéma dans les mois à venir, nous comptons lancer un débat sur l’appropriation du centre ville et de la nouvelle façon d’y vivre et d’y circuler.
Ainsi que cela a été présenté dans les réunions publiques qui ont déjà eu lieu, il n’y aura plus de places pour les potelets qui enlaidissent nos rues, mais il n’y en aura pas non plus pour ceux qui voudraient utiliser l’espace public pour y stationner hors des endroits autorisés. C’est dans un pacte commun entre la municipalité et l’ensemble des citoyens qu’ici à Toulouse, comme partout ailleurs en Europe, nous parviendrons au respect des règles de stationnement.

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