La liste Europe Ecologie a récolté 11,48% des suffrages dans la circonscription Sud-Ouest. Ce score supérieur à la moyenne nationaliste (8,93%) permet à José Bové d’entamer son second mandat de député européen, mais est malheureusement insuffisant pou qu’il soit de même pour Catherine Grèze.

Midi-Pyrénées : 12,50%

• Ariège : 11,55%
• Aveyron : 16,76%
• haute-Garonne : 13,37% (dont 16,88% à Toulouse)
• Gers : 10,51%
• Lot : 13,65%
• Haute-Pyrénées : 9,78%
• Tarn : 10,97%
• Tarn et Garonne : 9,55%

Aquitaine : 10,82

• Dordogne : 10,24%
• Gironde : 11,72% (dont 15,60% à Bordeaux)
• Landes : 8,83%
• Lot et Garonne : 9,65%
• Pyrénées Atlantiques : 11,45%

Languedoc-Roussillon : 11,11%

• Aude : 9,52%
• Gard : 10,39%
• Hérault : 12,64% (dont 17,67% à Montpellier)
• Lozère : 12,53%
• Pyrénées-Orientales : 9,83%

Communiqué

Face à la déferlante du Front National et à la lourde défaite des deux grosses formations que sont l’UMP et le PS, Europe Ecologie-Les Verts, avec une moyenne nationale de 8,93 %,  n’a pas suffisamment réussi à convaincre.

Dans l’Euro-région Sud-Ouest, la liste portée par José BOVE, obtient le meilleur score pour EELV, avec 11,48 %, score malheureusement insuffisant pour réélire notre deuxième de liste Catherine GREZE.

Nous savons que José continuera à accomplir un gros travail, notamment sur la politique agricole, et le combat à intensifier contre le traité TAFTA et la dénonciation des lobbies. Nous regretterons le travail de Catherine, en faveur des gens du voyages, sur l’Amérique Latine et pour le lien si particulier qu’elle a su créer avec les militant-es ainsi que son souci de rapprocher l’Europe et son parlement, des Citoyens.

Nous avons une pensée particulière aussi pour Sandrine Bélier, eurodéputée de talent sur les questions environnementales, non réélue sur la circonscription du Grand Est où la liste du candidat FN a fait un score bien trop important.

Toutefois le groupe européen des Verts/ALE sera représenté par un nombre sensiblement identique d’eurodéputé-es cette fois, issu-es de plus nombreux pays que lors de la précédente mandature.

Espérons que les europhobes ne gâcheront pas le travail nécessaire à l’émergence d’une réelle volonté européenne, indispensable pour l’avenir social, économique et environnemental de chacun-e de ses habitant-es, face au capitalisme mondialisé.

Trop nombreux, des jeunes et des personnes à faible revenus ainsi que des petitspatrons et cadre moyens ont choisi de faire confiance au parti de Marine Le Pen en oubliant que ce parti est d’abord le parti de l’exclusion, du népotisme, des héritiers et de l’intolérance. Nous entendons ce cri de colère et de détresse mais pensons qu’à une bonne question il ne faut pas apporter de mauvaises réponses. 

Il est de notre devoir pour les mois et années à venir de trouver les moyens pour faire savoir qu’EELV est une force politique différente des deux gros partis UMP-PS et de prouver en quoi, plus que le FN, cette force représente LA solution à cette combinaison de crises sociale, sociétale et environnementale. Nous nous affichons donc clairement face au FN, comme une composante des partis d’avenir et de progrès au sein de l’Europe du XXIe siècle.

Stéphane RENAUX,Porte Parole

Véronique VINET, Secrétaire Régionale