Dimanche 1er février, alors qu’était organisée sur le site du Testet une journée d’activités et de sensibilisation à l’environnement dans le cadre de la journée mondiale des zones humides, de violentes altercations ont eu lieu sur le site et dans la ville de Gaillac.

Les élu-es régionaux écologistes ont toujours dénoncé les violences, de quelque côté qu’elles viennent. Nous ne pouvons qu’être révolté-es par ce déchainement d’intimidation, de provocations, de menaces et d’agressions matérielles, physiques et verbales à l’égard des opposants au projet du barrage.

Nous en appelons aux responsables de la FNSEA pour que cessent définitivement ces méthodes d’un autre temps qui ont fait régner, hier après-midi, la terreur dans Gaillac. Certain-es élu-es locaux – qui n’hésitent pas à propager la haine et les rumeurs – doivent revenir à la raison et condamner fermement de tels comportements et non les attiser. La sortie par le haut se fera dans l’apaisement et par le dialogue, pas dans la peur et la violence.

Suite à l’annonce de l’abandon du projet initial de Sivens le 16 janvier dernier, ces violences ne font que retarder le processus de concertation mis en place en décembre 2014. Des opinions différentes sur le projet de barrage et ses alternatives ne justifient en rien ces provocations nauséabondes.

Nous demandons à tous les acteurs du dossier (agriculteurs, défenseurs de l’environnement et élu-es) de favoriser l’apaisement pour enfin construire, sur le bassin du Tescou, un véritable projet de territoire, répondant aux besoins en eau des agriculteurs de la vallée.

Guillaume CROS
Président du Groupe EELV au Conseil Régional Midi-Pyrénées