Dioxyde de soufre contre le frelon asiatique : des élues EELV écrivent à l’ANSES
Dioxyde de soufre contre le frelon asiatique :
des élues EELV écrivent à l’ANSES
Toulouse, le mardi 16 juillet 2013
Grâce à la mobilisation pour autoriser l’utilisation du dioxyde de soufre contre le frelon asiatique, le Ministère de l’écologie a saisi l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (ANSES) pour lui demander de trancher d’ici la fin du mois de juillet sur la manière de lutter contre cette espèce invasive. Le Groupement de Défense sanitaire des Abeilles de Gironde a déjà été reçu par le groupe de travail de l’agence, afin d’exposer ses arguments.
Dans cette optique, Catherine Grèze, Députée européenne du Sud-Ouest, Monique de Marco, Vice-Présidente de la Région Aquitaine en charge de l’Environnement et de l’adaptation au changement climatique et Marie-Claude Noël, Conseillère municipale et communautaire de Bordeaux ont décidé d’écrire à l’agence pour rappeler l’avantage comparatif du dioxyde de soufre.
Ce produit non rémanent, utilisé à bon escient, ne présente pas de dangerosité avérée pour la santé ou l’environnement et a clairement prouvé son efficacité. Mais puisqu’il demeure interdit pour des raisons administratives, ce sont aujourd’hui des pesticides très nocifs qui sont utilisés.
Pour rappel, l’année dernière, Catherine Grèze interpellait la Commission européenne sur l’incompatibilité de cette interdiction avec la « Directive instaurant un cadre d’action communautaire pour parvenir à une utilisation des pesticides compatible avec le développement durable (2009/128/CE)« . Dans sa réponse, la Commission européenne indiquait que, malgré l’absence d’inscription au registre européen des substances biocides, la France avait tout à fait le droit d’autoriser cette substance de manière non définitive tout en prorogeant l’autorisation.
Contact presse :
Fanny Thibert
Attachée parlementaire locale de Catherine Grèze
ATTENTION… La destruction au dioxyde de soufre suppose une intervention nocturne.
De jour, ce mode de destruction laisse bon nombre d’ouvrières sur l’ancien emplacement de la colonie et présente pour le voisinage un réel danger pendant plusieurs jours.
Pour ceux qui ne voient pas les frelons la nuit, et qui détruisent plusieurs nids de jour même très haut, il est une astuce qui permet de récupérer proprement toute la colonie de frelons d’un nid détruit au SO². Il suffit d’appâter un piège avec des frelons vivants (du même nid) et d’installer le piège à l’emplacement même du nid une fois enlevé. Tous les frelons de retour au nid s’y vautreront et y périront rapidement. Le piège tombera tout seul si la ficelle d’accroche est en matière biodégradable par les intempéries !
Comme tout cela a l’air « simple »!!
Alors que l’injection d’un nid (quelle que soit sa hauteur) avec une dose mesurée d’un demi cm3 de perméthrine en poudre, suivi de son décrochage le lendemain va exterminer la colonie toute entière sans laisser une seule ouvrière aux abords.
Quand on sait que la moindre vibration sur un nid mature entraîne immédiatement la dissémination des futures fondatrices, on se demande pourquoi faire aussi compliqué et prendre autant de risques.
Pour promouvoir les cannes télescopiques peut-être?