Dépôt des armes d’ETA : Madrid et Paris doivent faire face à leurs responsabilités

 Strasbourg, le 26/10/11

Après plus de quarante ans de lutte pour l’indépendance du Pays Basque, ce jeudi 20 octobre, l’organisation ETA a annoncé la fin définitive de son activité armée. Cette déclaration historique fait écho aux propositions de la Conférence internationale de San Sebastian, où des personnalités éminentes comme Kofi Annan ont participé à la définition des étapes nécessaires pour mettre fin au conflit. Aujourd’hui, avait lieu au sein du Parlement européen une conférence de presse du Friendship Basque, groupe trans-partisan visant à obtenir la paix au Pays Basque. Catherine Grèze et François Alfonsi, eurodéputés Verts/ALE et membres de ce groupe ont rappelé que la résolution votée en 2006 par le Parlement invitant l’Union européenne à s’investir dans la résolution du conflit basque était toujours d’actualité et ont ajouté :

Catherine Grèze, députée européenne du Sud-Ouest : « En annonçant le dépôt de ses armes, ETA a rempli une condition préalable à tout processus de paix au Pays Basque, selon les préconisations faites par la Conférence internationale de San Sebastian. Nous devons nous en réjouir, cela représente une opportunité historique de parvenir à la paix au cœur de l’Europe. Mais le chemin est encore long ! C’est maintenant aux États français et espagnols de faire face à leurs responsabilités en devenant partie prenante au dialogue. La reconnaissance de la nouvelle coalition pour les élections législatives « Amaiur » et la levée du mandat d’arrêt européen pesant sur aurore Martin pour ses activités de militante politique sont des préalables incontournables ! Pour parvenir à un Pays Basque en paix, nous devons garantir la liberté d’_expression_ politique du mouvement basque. »

François Alfonsi, député européen de Corse, responsable du Partitu di a Nazione Corsa, se réjouit de ce renoncement à la violence décidé par ETA.   » La violence politique est une impasse dont le mouvement clandestin basque a décidé de sortir par le haut en prenant une initiative unilatérale et définitive. Une nouvelle situation politique est désormais définitivement créée. Le Parlement européen doit la prendre en compte et s’engager à son tour, par la désignation d’un médiateur rejoignant les personnalités engagées à la conférence de Donostia/San Sebastian, afin d’encourager et de faciliter un dialogue entre les basques, ainsi qu’avec l’Espagne et la France qui sont les deux Etats membres concernés par le conflit basque.  »

 

Fanny Thibert
Attachée parlementaire locale de Catherine Grèze
Députée européenne du Sud-ouest

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