Décès d’un bébé dans le Lot Réaction de François Simon Vice-président en charge de la Santé

Fallait-il attendre le drame survenu entre Figeac et Brive pour enfin comprendre que la fermeture de maternités et hôpitaux publics de proximité, est source de risques sanitaires ?

 

Au nom de la sécurité, la politique de santé menée ces dernières années a surtout consisté à fermer des structures sur notre territoire au nom de la rentabilité financière. On met de fait en danger une population qui n’a plus accès à des services d’urgence à proximité.

 

C’est ce qu’en tant que Vice-Président à la Santé de la Région Midi-Pyrénées, François Simon a régulièrement exprimé publiquement ainsi qu’au conseil de surveillance de l’ARS.

La Région Midi-Pyrénées ne peut être réduite sous la toise administrative de décisions nationales ne tenant pas en compte de son caractère particulier, région de 2.8 millions d’habitants, la plus étendue de France, dont la densité hors agglomération toulousaine n’est que de 40 habitants/km²

C’est aussi la raison des avis défavorables que la Région a exprimé sur le projet de zonage des professions médicales en Commission Permanente et plus récemment sur le Plan Régional de Santé en Assemblée Plénière le 11 octobre dernier.

 

Pour François Simon : « Cette politique a montré ses limites et sa dangerosité. Il est maintenant urgent, comme l’a proposé le Président de la République, de remettre en place un schéma assurant la sécurité sanitaire et l’accès aux soins à moins de trente minutes pour toute habitante ou habitant de notre pays, y compris dans les territoires les plus reculés. »

 

 

François Simon, Vice-président en charge de la santé
Guillaume Cros, Président du Groupe EELV

Un commentaire pour “Décès d’un bébé dans le Lot Réaction de François Simon Vice-président en charge de la Santé”

  1. 1/ une femme accouche 1 à 2 fois dans sa vie.
    2/ une « petite » mater perd la compétence de son personnel. <3 accouchements/mois/ sage-femme.
    3/ une "petite" mater ne peut pas faire face à une réanimation de nouveau-né.
    4/ pourquoi ne pas accueillir les femmes à l'hotel quelques jours, semaines si besoin, avant la date prévue. Ceci aux frais de la collectivité bien sûr.

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