Dans une clinique de la localité d’Anand, dans le nord de l’Inde, des Indiennes mettent au monde des enfants occidentaux. Des ovules de femmes blanches sont inséminés avec le sperme d’hommes blancs et l’embryon est ensuite implanté dans l’utérus d’Indiennes. Les enfants n’ont aucun des attributs des femmes qui les ont mis au monde. Ils ne vont ni porter leur nom ni faire leur connaissance. Après avoir enfanté, les Indiennes se séparent des bébés. Un contrat a été conclu. Au moment même où les femmes renoncent aux enfants qu’elles viennent de mettre au monde, elles reçoivent de 2 500 à 6 500 dollars par naissance. Pour ces femmes, dont la plupart sont des pauvres habitant des villages avoisinants la clinique, cette somme peut représenter l’équivalent de dix années de salaire. Les clientes sont majoritairement des États-UnienNEs, des EuropéenNEs et des JaponaisES, des couples hétérosexuels sans enfant, des homosexuels ainsi que des célibataires. …
La maternité de substitution, une industrie grandissante
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