Pascal Canfin insiste sur la nécessité d’une politique de développement plus durable pour soutenir la transition écologique au Sud et notamment sur la question des financements innovants pour le développement. Pour revoir l’ensemble du débat en image, cliquez ici (regarder à partir de 15h18).

Intervention de Catherine Grèze, coordinatrice de la commission du Développement pour le Groupe des Verts/ALE :

Je tiens à souhaiter la bienvenue à notre ministre français en commission du Développement et à le remercier pour son action au sein du ministère du développement français depuis une année et son engagement au niveau européen.

Il n’est pas possible de mettre en place une politique de développement sans l’associer à une politique de développement plus durable – tout est une question de cohérence, cohérence des politiques pour un véritable développement soutenable. Accords de pêche iniques, traités commerciaux qui « oublient » les normes sociales et bafouent les droits de l’Homme, politiques agricoles et commerciales ne bénéficiant qu’aux multinationales… Inutile de se « donner bonne conscience » en allouant des milliards en aide aux pays du Sud si par ailleurs on entrave leur développement. Dans le contexte actuel de réflexion sur « l’après 2015 » des Objectifs du Millénaire pour le Développement, il est fondamental de mettre au cœur de notre message l’importance de la cohérence des politiques pour le développement. La lutte contre la pauvreté en appelle à une hiérarchisation des Objectifs du Millénaire, sans quoi le Programme de développement des Nations Unies pour l’après-2015 risque de ressembler à un “arbre de Noël” ineffectif. Le principe de cohérence des politiques doit constituer le ciment de la stratégie de développement. Quelle mesure/action peut-il mener à son niveau pour que cette cohérence soit un objectif prioritaire dans l’action extérieure de l’UE ?

Plusieurs exemples en lien avec cette question de la cohérence des politiques :

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