Communiqué Presse groupe local de la circonscription de Tulle Redenat ne continuons pas ce projet

Communiqué de Presse du 1er juin 2013 : Europe Ecologie-Les Verts groupe local de la circonscription de Tulle
Redenat ne continuons pas ce projet
    Suite à la réunion de la CGT énergie, cheminots et métallos, et l’association RER à Tulle, pour évoquer la relance du chantier du barrage de Redenat, EE-LV de la Circonscription de Tulle souhaite réaffirmer son opposition au projet de stockage hydraulique de Redenat.
    L’objectif de ce projet est de remédier au manque de souplesse des centrales nucléaires. Il n’apporte aucune production électrique
supplémentaire, puisque le projet consommera plus d’énergie qu’il n’en produira comme l’explique un représentant d’ERDF lors de réunions* avec les élu-es.Ce projet ne sera qu’une façon pour l’électricien qui aura sa gestion de faire de l’argent en période de pointe de consommation. L’énergie utilisée pour monter l’eau dans le barrage étant moins chère que celle qui sera vendue lors du lâchage.
    Il nous semble que le slogan est « L’énergie est notre avenir, économisons  la ». Avec Redenat , ce sera plutôt, « l’énergie est une marchandise, gaspillons la! »
    Le projet au coût pharaonique (1 milliard d’euro), probablement bien plus, créera 600  emplois induits mais ils ne seront que temporaires : le temps des travaux et ils ne seront pas nécessairement attribués à des entreprises du département.
    Avec 1 milliard d’euro investit en Corrèze dans les économies d’énergie (isolation, solaire thermique…)  cela engendrerait de nombreux emplois sur le département et dans la région. Ce serait comme investir 20 000 euro pour 50 000 foyers.
    Mais le but de l’industrie du nucléaire, d’EDF et d’autres fournisseurs n’est pas de faire des économies d’énergie mais d’en vendre donc nous ne sommes pas étonné de cette volonté de faire ce projet.
    Nous n’oublions pas qu’en outre ce projet entraînera la disparition de 500 hectares de bocages de la Xaintrie
 
Au lieu d’aller vers toujours plus de consommation et donc de production, il serait temps d’aller vers moins, mieux et local même dans l’énergie.
* Par exemple celle du 15 décembre 2011 de la Communauté de Communes de Ventadour.

Remonter