Les députés écologistes demandent une commission d’enquête sur la filière nucléaire française
Non seulement l’EPR de Flamanville a explosé les délais (doublement) et les budgets (triplement) initialement prévus pour sa construction, en faisant aujourd’hui une installation dont le prix du kWh dépasserait de loin celui des principales énergies renouvelables, mais, plus grave encore, rien ne garantit qu’il soit conforme aux derniers standards de sûreté en vigueur après la catastrophe de Fukushima. André Claude Lacoste, ancien Président de l’Autorité de Sûreté Nucléaire, s’était d’ailleurs interrogé publiquement sur un moratoire sur sa construction avant que le précédent gouvernement ne le rappelle à l’ordre.
La sortie d’Enel du projet EPR français entraînera probablement un surcoût supplémentaire, au vu des clauses très avantageuses qui lui avait été accordé pour l’attirer dans cette entreprise pour le moins aventureuse. Qui paiera ?
Barbara Pompili et Francois de Rugy coprésidents du groupe écologiste