Pomme du Limousin : Le symbole d’une agriculture chimique à l’agonie

L’agriculture occidentale moderne et chimique : un bilan catastrophique

 96 % des cours d’eaux et 61 % des nappes phréatiques sont pollués par un cortège de 230 pesticides parmi ceux qui sont recherchés ou ici

Nos plans d’eau sont atrophiés, les algues vertes envahissent les estuaires

-22% d’exploitations agricoles en Limousin en 10 ans ( passage de 18799 à 14600 exploitations) –26% au niveau national

Selon de recensement agricole de 2010, 50% des terres agricoles sont arrosées de pesticides et d’engrais en Limousin, ¾ au niveau national

Selon la FAO 75 % des variétés cultivées ont disparu en 1 siècle

Chaque semaine 200 fermes disparaissent en France au profit de l’agrandissement ou de l’urbanisation

Nos aliments parcourent des milliers de kms avant d’arriver dans nos assiettes

En France 3,2 Millions de personnes ont recours à l’aide alimentaire pendant que 40% des denrées alimentaires sont jetées en Europe

Le nombre de km de haies est passé en France de 2M de kms à 600000 kms

Disparition de 50% des zones humides en 30 ans

Le nombre de malades augmente de façon vertigineuse

Le déni de l’impact des pesticides est scandaleux (les chiffres en France)

300 000 malades d’Alzheimer en 1994, un million aujourd’hui. Doublement tous les 20 ans

300 000 et 500 000 personnes autistes

100 000 cas de Parkinson (+ 9 000 par an)

80 000 cas de scléroses en plaque (+2 000 nouveaux malades par an)

L’incidence du cancer a doublé en 25 ans, cette maladie concernera un homme sur 2 et une femme sur 3 au cour de leurs vies, 1 enfants sur 440 avant l’age de 15 ans en augmentation de 1% par an depuis 30 ans

La France compte 8 Millions d’obèses, 32% des plus de 18 ans sont en surpoids, et 14,5% sont obèses. Des chiffres qui ont doublé en 10 ans.

Le nombre de diabétiques de type 2 a doublé en 10 ans

Selon l’Inserm, l’exposition aux pesticides double quasiment le risque de survenue de la maladie de Parkinson parmi les agriculteurs

Une métha étude de l’INVS montre que les pesticides perturbateurs endocriniens, constituent une menace grave pour la fertilité humaine

L’autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), censée protéger les consommateurs est infiltrée par les industriels

Un subventionnement et un coût invraisemblable pour la collectivité

Selon le commissariat général au développement durable, le coût direct du traitement de la pollution des eaux liée à l’action agricole est de 54 milliards d’euros par an.

Ce coût rapporté à l’hectare, montre que c’est l’agriculture chimique qui coûte le plus cher à la collectivité

Quelques aides à la pomme chimique en Limousin que nous avons pu détecter (Non comptabilisé, le coût sanitaire, fuite des touristes, image…) :

Programme de pub

Aide conseil régional pratiquement 1 M d’euros donnés globalement à la seule pomiculture chimique AOP

L’ensemble des aides européennes

L’inaction de nos gouvernants

La cour des compte le dit, l’état n’a pas la volonté suffisante pour remettre en cause l’agriculture intensive.

La France devant la Cour de Justice de l’Union européenne pour son incapacité à lutter contre la pollution des eaux par les nitrates.

Tout cela doit changer

Ce modèle agricole industriel ne repose que sur une forte mobilisation d’aides publiques, sur des interventions d’urgence en cas de crise et sur la non-prise en charge des coûts induits pour l’environnement et la santé. Sans soutien public, l’agriculture industrielle serait en faillite.

Lettre ouverte d’eva Joly au président de la FNSEA

Agriculture / L’écologie la solution ! par evajoly

2 commentaires pour “Pomme du Limousin : Le symbole d’une agriculture chimique à l’agonie”

  1. certains producteurs de pommes en Limousin en interdisent la consommation à leur enfants. Alors a quoi servent les labels et les Aoc SI LE PRODUIT EST TOXIQUE. j’ai trouvé de la Perlim à Tioumen en Siberie occidentale quel interet…

  2. Y’a juste un intérêt financier apparent, des consultations en + pour les médecins. Et des voix pour ceux qui subventionnent…
    Par contre pour le contribuable, le consommateur d’eau, tu payes…

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