2012, l’année de tous les dangers : vœux d’EELV-Limousin
2012, l’année de tous les dangers : vœux d’EELV-Limousin
EELV limousin vous présente tous ses vœux de bonheur et de réussite dans vos projets. Que la multiplication des maladies, qu’elles soient dues à l’environnement ou pas, vous épargne vous et vos proches. Que la solidarité et l’entraide soient de mise. Rien ne sera simple en 2012, rien ne sera facile. Notre vieux monde, pour survivre, devra accepter de muer.
1. Les soubresauts d’une élite malade
Or, face à cette évidence, les bénéficiaires de ce vieux monde freinent de toutes leurs forces : notre président et ses amis, semblent pris de panique à l’approche des élections et prennent décision sur décision, dans le but d’achever de détruire les protections sociales et les garde-fous mis en place depuis des décennies pour préserver le niveau de vie de l’ensemble de la population. Les plus démunis souffrent déjà terriblement, mais peu à peu, c’est toute la population qui se voit confrontée à des difficultés chaque jour grandissante, pour travailler, se soigner et donner à ses enfants l’instruction nécessaire. Nous avons vu, en vingt ans se détricoter l’Éducation Nationale. Année après année, des écoles primaires ont fermé, des classes ont été supprimées. L’enseignement professionnel a été mis à mal par des dirigeants qui, dans le même temps, faisaient semblant de se préoccuper de l’emploi.
2. Des coups de boutoir sans précédent contre l’école
Cette année, un pas a encore été franchi dans toutes les régions comme en Limousin. A présent, ce sont des établissements entiers qui sont menacés et non plus seulement des classes. Nous le voyons avec le lycée de Saint-Léonard-de Noblat et la fermeture annoncée de toute sa filière littéraire, avec le lycée professionnel du Mas Jambost à Limoges ou encore avec L’Etablissement Régional d’Enseignement Adapté à Meymac. Les efforts financiers consentis par la région pour moderniser ces établissements risquent d’avoir été vains. Pour quel résultat ? Quelques économies sur une ligne budgétaire, bien insuffisantes pour combler le déficit qu’a creusé en France la soumission orchestrée aux exigences de la finance internationale.
Notre avenir va pâtir grandement de cette incroyable démission de nos dirigeants à l’encontre des besoins de notre jeunesse. Outre la fin des dispositifs de soutien, nos enfants, si aucun coup d’arrêt n’est donné, devront passer un temps fou sur les routes, qui pour aller de Saint-Léonard à Limoges (50 kms par jour), qui pour aller suivre à Bellac ou à Brive les formations dispensées actuellement avec efficacité au Mas Jambost et qui débouchent sur des emplois.
3. Des choix mortels pour notre environnement
Il est temps de dire non à une idéologie destructrice pour les individus et pour notre environnement et donc notre avenir. Comment comprendre, alors que la planète a d’ores de déjà gagné un degré de réchauffement climatique, des gens qui ferment les lieux d’activité situés au plus près des populations et préfèrent mettre toujours plus de véhicules sur les routes, au mépris de la pollution qui va ainsi s’ajouter à la pollution, tout en épuisant non seulement les travailleurs mais les enfants ! Ce qui se passe dans nos écoles se passe aussi dans nos entreprises,contraintes de se soumettre à des lois financières aberrantes et de fermer, se passe aussi dans nos hôpitaux, dont les services sont décimés peu à peu, ou encore dans la justice, la gendarmerie ou la police.
4.Le combat d’EELV : nous donner un avenir
Le cynisme comme mode de gouvernement est en train de mettre les Français à genoux. Il est temps d’entrer en résistance. Ce sera le combat d’EELV en 2012 : faire triompher les idées de l’écologie politique qui seules peuvent permettre une relocalisation systématique de tous les types d’activité, la mise en place d’une économie strictement soucieuse de l’environnement et, partant, créatrice de millions d’emplois dont les travailleurs pourront être fiers, la mise hors d’état de nuire d’un système bancaire devenu fou et enfin, pour notre jeunesse, la reconstruction de la confiance qu’elle a perdue envers ces adultes qui la considèrent comme une simple variable d’ajustement.
Il est temps de cesser de voter contre nos propres intérêts et de nous donner un avenir.