Avec ses alizés, ses forêts sa situation d’insularité, la quasi-absence d’industrie lourde, on pourrait imaginer La Réunion à l’abri des pollutions atmosphériques.

Il n’en est rien comme vient le montrer une étude qui révèle plus de 35 dépassements de la norme de particules fines (Des micro-poussières responsables de 42 000 décès par an, en France, selon l’OMS).

En fait, ces dépassements s’expliquent en grande partie par les engorgements routiers qui sont l’une des caractéristiques de La Réunion. Ils rappellent s’il en était besoin, la nécessité d’imaginer une autre politique des déplacements qui réduise la part de l’automobile au profit des transports en commun et des transports doux. Cette politique devra s’appuyer sur un projet structurant sur rail, couplé avec une rénovation complète des réseaux secondaires de bus, notamment en direction des hauts.

Cette étude vient, aussi, apporter un démenti cinglant à ceux qui essaient de faire croire que les fumées d’un éventuel incinérateur seraient évacuées facilement et ne toucherait pas les réunionnais. C’est un mythe et cette étude nous renforce dans notre vigilance et notre refus de cette option dangeureuse.

Pour Europe-Ecologie/Les Verts

Jean Erpeldinger

06 92 91 08 47