Communiqué à l’occasion du 8 mars journée de la femme

Les femmes toujours violentées : à la kaz, au travail…

 

Parmi les retraités qui touchent moins de 500 euros par mois, 83% sont des femmes
Les femmes ont de petites retraites et leur salaire moyen est encore aujourd’hui inférieur de 20% à celui des hommes ; Elles sont pourtant plus diplômées et mieux formées : Accepter cette discrimination est déjà une forme de violence.
Le rééquilibrage et la protection des droits des femmes sont nécessaires : elles doivent bénéficier, par exemple, de la bonification maternité visant à éradiquer les inégalités flagrantes des retraites.
15 % des femmes réunionnaises victimes de violence intra-familiale.
C’est la triste réalité. Venant de toutes les catégories sociales, elles vivent souvent dans un isolement moral qui les décourage de porter plainte.
Très souvent, les démarches qu’elles entament pour obtenir justice et réparation s’apparentent à un véritable parcours du combattant. C’est pourquoi nous soutenons l’idée d’une prise en charge rapide et d’un accompagnement efficace des femmes victimes de violence: La mise en place d’un lieu d’accueil unique, avec un formulaire-type permettrait aux associations, aux collectivités et aux forces de l’ordre de travailler de concert.Un meilleur suivi régional de la violence faite aux femmes serait alors possible en créant un réseau entre les différents partenaires.

Le poids de l’éducation

Les femmes sont aussi victimes de la violence “ordinaire” dûe au fonctionnement de notre société;

Eradiquer de manière durable la violence faite aux femmes passe par un changement de nos mentalités et de nos comportements sociaux, dès le plus jeune âge.C’est un combat au quotidien car nombreuses sont celles qui souffrent d’habitudes éducatives sexistes ou de leur image dégradée véhiculée par la publicité…

Quel avenir pour ces femmes qui passent leur vie à mettre sur pied la jeunesse de demain et dont l’activité n’est pas reconnue?
Europe écologie les verts Réunion souhaite voir le « 8 mars » résister au folklore médiatique et caricatural : ce jour ne doit pas être celui où nous nous souvenons des femmes. Ce doit être une journée où les citoyens réunionnais, hommes et femmes, s’engagent à dire non à toutes formes de discriminations et de violence dont les femmes peuvent faire l’objet.
 
Nila MINATCHY, responsable « commission société »,

Charles MOYAC , porte parole régional EELVR.

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