Réacteurs de Hinkley Point : non au suicide financier d’EDF, oui au développement des renouvelables

ELV exprime sa grande inquiétude face au risque que représenterait un feu vert de l’État pour construction de deux réacteurs EPR à Hinkley Point en Grande-Bretagne. Le risque financier encouru par EDF, l’État actionnaire et donc tous les contribuables-usagers du pays est totalement déraisonnable.

A quoi bon persister dans une stratégie désastreuse ?

Alors que de nombreux États investissent dans les énergies propres pour améliorer leur rentabilité et créer de nouveaux emplois, la France a fait le choix de bâtir une nouvelle génération de réacteurs nucléaires. Il s’agit d’un échec sur toute la ligne : la construction des ces prétendus fleurons industriels accumule retards et malfaçons. À Flamanville comme en Finlande, leur budget dépasse largement les coûts initiaux, et même les coûts prédits par les opposants !

Rappelons que le dossier d’Hinkley Point a causé il y a peu le départ du directeur financier d’EDF lui-même. La décision de maintenir ce projet contre les intérêts de l’entreprise publique serait hélas symptomatique d’un Etat « lobbytomisé » par le secteur de l’atome.

L’Etat doit redevenir stratège : EELV appelle le gouvernement et le président à faire preuve de réalisme et de responsabilité en renonçant à la construction des deux EPR à Hinkley Point et à engager sans attendre la transition énergétique.

Julien Bayou et Sandrine Rousseau, porte-parole nationaux

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