Catherine Grèze, eurodéputée Verte/Europe Ecologie, en visite à Nîmes

Catherine Grèze a NimesCatherine Grèze, eurodéputée convaincue

Article paru dans Midi Libre le 12/10/2010 (photo G. L.)

Catherine Grèze est notre eurodéputée mais bien peu de Nîmois doivent s’en souvenir… L’élection de cette militante verte de Haute-Garonne, élue sous la bannière Europe Ecologie, ne remonte pourtant qu’à 2009, mais sa circonscription est immense (Aquitaine, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon) et l’emploi du temps de la dame, ultra-chargé. A l’occasion d’une « retraite » des eurodéputés du groupe vert organisée jusqu’à jeudi soir, à l’Atria, Catherine Grèze est venue sur le terrain nîmois. Celui du Mont Duplan tout d’abord où elle a relevé « le scandale » de l’antenne de téléphonie mobile, erigée en plein jardin d’enfants. « C’est un exemple très révélateur du grand écart entre le niveau local et le niveau européen. Le taux préconisé par l’Europe est de trois volts par mètre, certains pays comme la Belgique l’appliquent. En France, on trouve du quarante volts par mètre… » Catherine Grèze s’est également intéressée à la question des Roms et des gens du voyage, et relève que la France n’utilise que 10 % du Fonds social européen, qui permettrait pourtant de financer des projets d’aide pour ces populations. « Il y a un manque de volonté politique car les fonds existent. Dans ma circonscription, ils n’ont été utilisés qu’une seule fois pour un projet à Montauban (Tarn-et-Garonne) . Et il ne s’agissait que de 25 000 euros. » La méconnaissance des citoyens se doublerait de celle des élus locaux : les Régions françaises ont toutes des bureaux à Bruxelles, avec deux ou trois salariés, quand les Länder allemands en ont autour de 25. L’eurodéputée trouve pourtant que la période est « passionnante », tout comme les dossiers à traiter, très divers (des liens avec l’Amérique latine à la ligne à haute tension de Perpignan, en passant par l’accueil des élus du bassin de Thau à Bruxelles pour parler de la question de la pêche), et que désormais il n’est plus temps de considérer l’Europe comme « un problème ». Sur son site internet, Catherine Grèze annonce répondre à toutes les questions des citoyens qui la sollicitent.

Edith Lefranc

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