Communiqué des partis politiques membres de la coalition contre Agrexco

Capture d’écran 2010-11-12 à 11.20.40A la demande de l’ensemble des organisations constituant la « Coalition contre Agrexco », les partis politiques membres de cette coalition ont préparé un « voeu » qui sera présenté par leurs élu(e)s dans tous les conseils municipaux et généraux, et au conseil régional Languedoc Roussillon. Cette démarche sera présentée par des représentants des partis lors d’une conférence de presse Jeudi 17 décembre à 11h00 dans le local du Parti de Gauche 2 rue Bosquet (Boutonnet)

Voeu présenté aux conseils municipaux, généraux, et au conseil régional

NON A LA VENUE D’AGREXCO !

Le 23 février, le conseil régional votait une délibération portant sur le développement du port de Sète et déterminant la société GF Groupe comme opérateur. Cette délibération ne faisait aucune référence à la venue d’Agrexco dans le port de Sète. Suite à ce vote, le Président Georges Frêche a annoncé à grand renfort de déclarations publiques la venue d’Agrexco, unique client de GF Groupe.

Agrexco est une compagnie publique israélienne qui exporte 70% des produits issus des colonies israéliennes. Ces colonies sont illégales selon les résolutions de l’ONU, la commercialisation et l’exportation des produits des colonies constituent une violation de la IV convention de Genève, et également une violation des règlements des accords d’association UE-Israël. Violation dont se rend complice le gouvernement français qui laisse entrer en France les produits des colonies.

Il faut développer le port de Sète, avec la création d’emplois correspondants et relocaliser l’économie régionale. L’arrivée de 200 000 tonnes de fruits et légumes par an sera un coup supplémentaire porté à une agriculture déjà en grande difficulté. D’autre part, les 200 millions d’euros promis pour aménager le port de Sète par Georges Frêche doivent faire l’objet d’un débat public avec les syndicats, les associations et les partis politiques.

Le refus de l’implantation d’Agrexco est porté par une large coalition nationale et maintenant européenne, de plus de cent organisations. En tant qu’élus nous refusons d’être complices d’une telle entreprise qui tôt ou tard sera condamnée sur la base du droit international.

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