Une candidate écolo dans les ruches à Saint-Brice-Courcelles

La tête de liste écologiste aux régionales (EELV) s’est baladée dans les jardins familiaux près desquels ont été installées des ruches pour tester la biodiversité.


Sandrine Bélier, troisième en partant de la gauche, entourée notamment de Gilles Dardard et André-Claude Deblock.

Ch. Lantenois

Sandrine Bélier, troisième en partant de la gauche, entourée notamment de Gilles Dardard et André-Claude Deblock.

Elle se présente à la présidence de la région du Grand Est. Sandrine Bélier, ex-députée européenne (de 2009 à 2014), est en campagne. C’est ce qui l’a amenée à venir faire un tour à Saint-Brice-Courcelles dont l’association des jardins familiaux est très active.

Cette membre d’Europe écologie les Verts a été accueillie par le président de l’association, Gilles Dardard, et par André-Paul Deblock qui a installé quelques ruches à proximité des jardins dans un but pédagogique, pour intéresser et sensibiliser les enfants qui visitent les jardins à la biodiversité.

«  Mon objectif, c’est de tester différents endroits pour obtenir des miels différents en fonction des emplacements et voir si le site est intéressant sur le plan de la pollinisation. C’est un bon indicateur de la bonne santé environnementale d’un site  », estime l’apiculteur.

La candidate est justement préoccupée par les néonicotinoïdes, des insecticides agissant sur le système nerveux des insectes. «  Leur utilisation perturbe le système de radar des abeilles et les empêche de retrouver leur ruche », explique Sandrine Bélier. La jeune femme est juriste spécialisée en droit de l’environnement. Elle a fait ses premières armes au sein d’Alsace nature, puis a été directrice fédérale de France nature environnement. Elle est issue du monde associatif, comme elle tient à le souligner. Et elle est entrée en politique «  pour que les engagements se transforment en actes ».

De son côté, Gilles Dardard met l’accent sur l’aspect jardin pilote pédagogique et le travail accompli pendant trois ans par les bénévoles de Saint-Brice qui s’activent d’arrache-pied. «  Il nous a fallu 4 000 heures, essentiellement à trois, uniquement à la main, pour donner vie à ces petits jardins, ainsi qu’au verger, pour nos visiteurs. Les enfants sont intéressés. Ils sèment à la fin de l’hiver et reviennent quelques mois plus tard, voir le résultat ».

Marie-Christine Lardenois

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