Le « Réseau Sortir du nucléaire » en association avec la Compagnie théâtrale ‘’Brut de béton production’’ et le laboratoire du CNRS « Unité de recherches Psychanalyse et Pratiques sociales » de Toulouse organisent ses secondes Journées d’études et de propositions le samedi 3 et dimanche 4 novembre 2012 à Clermont-Ferrand (à la cour des 3 coquins, autour du thème « Atomes crochus : Argent, pouvoir et nucléaire ». Au menu, des tables rondes et du théâtre : un procès sera joué où s’exprimeront les arguments des pronucléaires et des antinucléaires

Pour notre part, en adéquation avec les propositions de « Réseau Sortir du nucléaire » et de notre programme politique de prérentrée, EE-LV propose une sortie du nucléaire d’ici 2031, en donnant 30 ans de vie aux réacteurs existants.

En effet, la sortie du nucléaire s’impose pour plusieurs raisons. Un risque inacceptable d’un accident majeur comme Tchernobyl ou à Fukushima. Des déchets radioactifs extrêmement dangereux pour des milliers d’années condamnant les populations locales, du monde ainsi que l’environnement dans son ensemble. Une production totalement centralisée, sécuritaire, non démocratique, l’utilisation et la diffusion de techniques permettant la prolifération d’armes nucléaires, la dépendance aux importations d’uranium ; en provenance notamment  de pays  pour lesquels l’exploitation se fait au détriment des populations et de l’environnement (du Niger, au Kazakhstan… .

A tous ces risques, s’ajoutent des raisons économiques : le coût du nucléaire n’est pas le moins cher, si l’on tient compte de la recherche, du traitement ainsi que du démantèlement des centrales telle que Fessenheim. De plus, la poursuite onéreuse du programme nucléaire français bloque les politiques d’économies d’électricité, freine le développement des énergies renouvelables et empêche les mutations industrielles indispensables à la transition énergétique, donc à notre avenir.

Groupe des élu-e-s EE-LV, Mairie de Clermont – Ferrand