Bergerac – Désengagement financier de la CCI de l’aéroport : La CCI doit assumer ses responsabilités !

Désengagement financier de la CCI de l’aéroport :

La CCI doit assumer ses responsabilités !

Actuellement, la CCI est gestionnaire et financeur (20% du SMAD, soit 240 000 €) de l’aéroport de Bergerac ; Cette situation méconnaît les règles élémentaires du Code des marchés publics.

D’ailleurs, Le préfet exige aujourd’hui le retrait de la CCI de l’actionnariat de l’aéroport de Bergerac. Pourtant, la Cour des comptes, dans son rapport publié en 2008, mettait déjà en garde la CCI en estimant que « le choix de cette dernière de participer au syndicat mixte pourrait être de nature à lui interdire de présenter sa candidature lorsque viendra le moment de renouveler la concession de gestion de l’aéroport. » 

C’est, donc, en toute connaissance de cause qu’en 2010, que le SMAD renouvelle la délégation de service public (DSP), à la CCI, aujourd’hui remis en cause.

Le développement à l’international de cet aéroport a été voulu par la CCI. C’est aussi la CCI qui est responsable de la gestion de l’aéroport, et donc responsable des déficits : 1 200 000 euros pour la seule activité internationale de Bergerac.

Le choix est fait de demander l’aide de la région pour compenser, soit, toujours le contribuable !

Pourtant une autre solution existe ; il suffit que ce contrat illégal de DSP soit dénoncé et que la CCI ne soit plus le (piètre) gestionnaire de l’aéroport pour que la réglementation soit enfin respectée et pour que la CCI assume, et sa responsabilité, et ses engagements financiers.

De plus, à l’heure de la réduction des dotations de l’État, de la crise climatique et environnementale, du rapport de la Cour des comptes remettant en cause les choix de l’État en matière de transports ferrés, de la réflexion portée sur la pérennité de certaines lignes ferroviaires périgourdines et le non développement des transports alternatifs en Dordogne, EELV 24 s’interroge sur la question du devenir et de la pertinence de la politique aéroportuaire de la Dordogne, que ce soit à Bergerac ou à Périgueux.

En effet, celle-ci est dispendieuse et disproportionnée en regard de notre territoire et ne s’appuie que sur le contribuable.

EELV 24 demande, à nouveau, à ce que les crédits soient réaffectés vers la mobilité quotidienne des périgourdins, et ne participent plus au désenclavement des … londoniens ! 

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