L’écologie comme solution pour résister à la vague bleue-brune

Communiqué de Presse EELV Aquitaine – 31 mars 2014

Le message des Français est clair, les électeurs de gauche se sont encore fortement abstenus et de très nombreuses villes ont basculé à droite. Les électeurs de gauche n’ont pas voté en 2012 pour la sociale démocratie. Ils ont de la mémoire.

Tout d’abord nous nous félicitons à nouveaux des résultats du premier tour des listes écologistes autonomes ou en tête de liste en alliances avec des partenaires de gauche au premier tour comme Talence, Parempuyre, Pujols, Sainte Colombe en Brulhois ou Bègles, bien sur avec la victoire de Noël Mamère dès le premier tour. A l’image des résultats nationaux, les listes EELV régionales ont obtenus des résultats importants à souligner:  265 listes avec des têtes de listes écologistes ont été présentées sur le plan national pour un score moyen de 11,8 % des voix (en 2008, 124 listes étaient présentées pour moins de 9 % des voix). Cette stratégie a été victorieuse à Grenoble où l’écologiste Eric Piolle est élu premier magistrat.

Le second tour  des élections municipales confirme le premier qui ont été l’expression de l’inquiétude grandissante de nos concitoyens dans un contexte de crise économique ainsi que de leurs incompréhensions et rejet de certaines politiques de rigueur nationales et internationales. Cela s’est traduit à nouveau par une abstention différenciée qui s’est principalement portée sur les électeurs de gauche.

Tout d’abord, le combat contre la montée du FN, qui a obtenu des scores beaucoup trop élevés, s’est poursuivi par sa défaite à Villeneuve-sur-Lot. Nous nous en réjouissons. Il n’y aura pas de mairie d’extrême droite en Aquitaine malgré le retour ou l’arrivée d’élus FN dans de trop nombreuses communes et agglomération dont la Cub. La montée simultanée du parti de l’extrême droite et de l’abstention est le reflet de la crise économique et du désenchantement de la politique, c’est à dire, le fait de ne plus croire à la possibilité d’améliorer notre réalité, nos vies. De conjoncturelle cette crise du politique devient structurelle : c’est celle de nos institutions, celle de la 5e république. Il faudra revisiter notre démocratie : pour une démocratie objectivement participative qui donnera aux citoyens de vrais pouvoirs sur la vie de la citée et donc réenchantera la politique.

Nous nous félicitions également de la victoire des listes écologistes et de gauche à Pujol et au Boucau. Et bien sur des nombreux élus écologistes réélus ou nouvellement élus dans les villes et agglomérations d’Aquitaine comme à Mérignac seule ville de plus de 50000 habitants toujours à gauche. Ce sont plus de 80 éluEs municipaux dont 2 maires qui défendront les couleurs de l’écologie durant cette nouvelle mandature.

Naturellement, nous avons une pensée sincère et émue pour les élus écologistes qui non pas été réélues, à Saint-Médard-en-Jalles, Pessac, Périgueux, Bergerac, Dax, Pau et Anglet 

Les résultats du 30 mars sont un signal clair pour le gouvernement mais aussi pour les majorités de gauche dans les assemblées territoriales, départementales et régionale d’Aquitaine. La conversion écologique de la société et la rupture avec l’austérité sont urgentes. La réussite relative des écologistes aquitains lors de ces élections municipales encourage EELV à militer encore plus activement, dans les semaines à venir, pour les services aux plus fragiles, pour la sortie du nucléaire, pour l’agriculture bio, pour plus d’Europe fédérale. D’ailleurs, derrière ses têtes de liste José Bové et Catherine Grèze, Europe-Ecologie-Les Verts Aquitaine est d’ores est déjà mobilisé pour le scrutin européen du 25 mai prochain !

EELV Aquitaine

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