31 mai : Karima Delli, députée européenne EELV et Guilhem Latrubesse, secrétaire du Partit Occitan, à Villeneuve sur Lot
Vendredi 31 mai 2013, Karima Delli , députée européenne EELV, membre de la commission des affaires sociales du parlement européen, sera présente à Villeneuve pour soutenir la candidature de Lionel Feuillas et Annick Minnaert à la législative partielle.
Elle tiendra un point presse à Villeneuve sur lot , à 17 heures , à la brasserie le Tortoni près de la porte de Paris.
Les élus d’EELV , Bernard Péré, conseiller régional aquitaine EELV, et Karima Delli ,députée européenne, se rendront auparavant à Casseneuil , quai des gabares(à côté de la maison pour tous), sur le bateau solaire de l’association ECO’LOT.
A 20h00 , Elle participera à la réunion publique organisée en soutien aux candidats , Salle des mariages, Mairie de Villeneuve sur Lot.
Ce mardi 28 mai 2013, les Ministres allemands Ursula von der Leyen (Ministre du travail) et Wolfgang Schäuble (Ministre des finances) ont lancé avec leurs homologues français Michel Sapin (Ministre du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social) et Pierre Moscovici (Ministre de l’économie et des finances) à Paris un « New Deal » européen pour promouvoir l’emploi des jeunes. Cette initiative entend faire face à la situation alarmante du chômage qui concerne près de 6 millions de jeunes en Europe en insistant sur l’apprentissage, la mobilité, l’entrepreneuriat et l’aide aux PME.
Karima DELLI, députée Europe-Écologie-Les Verts au Parlement européen et membre de la commission parlementaire des affaires sociales et de l’emploi, est très critique vis-à-vis de ces annonces :
« Cette initiative est inacceptable en l’état : aucune idée neuve à l’horizon ! Elle ne répondra en aucun cas à la situation catastrophique du chômage des jeunes : c’est plus de 5 millions et demi de jeunes au chômage, et 14 millions ni en emploi, ni en formation, auxquels il faut redonner un espoir !
Ce « New Deal européen » en faveur de l’emploi des jeunes est une simple opération de communication. C’est un Green New Deal qu’il nous faut ! Stop aux effets d’annonce, nous avons besoin d’un cap : celui de la transition énergétique et d’une meilleure répartition des richesses entre les territoires. Il faut orienter les jeunes vers les emplois verts, durables et de qualité, et les former aux compétences de demain.
Dans ce New Deal, on nous fait croire à la création d’un « Erasmus de l’alternance ». Un comble, puisque le programme européen Leonardo, destiné à la mobilité des apprentis, existe depuis 1995, et qu’il est beaucoup trop peu utilisé en France !
On nous raconte les mêmes histoires que pour le « Pacte de croissance », en nous faisant miroiter le recours aux fonds structurels et en particulier au Fonds social européen, pour financer des projets en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes. Ce que l’on ne dit pas, c’est qu’il ne s’agit pas d’argent neuf ! Ces financements sont déjà actés depuis longtemps, et la réaffectation des fonds non-utilisés se heurte dans de nombreux États – en premier lieu la France – à des obstacles administratifs.
Enfin, la Banque européenne d’investissement serait mobilisée pour accorder des prêts à taux réduits à des PME, au risque de favoriser des effets d’aubaine sans contrepartie sur la formation et l’insertion à long terme. Et on ne fait toujours rien contre la précarisation de la jeunesse, qui enchaînent les stages et les CDD !
Finalement, tant qu’il était encore temps, il aurait fallu défendre au Conseil un solide budget européen pour 2014-2020, adapté à l’ampleur de la crise et au chômage des jeunes. Une bataille perdue trop tôt, faute de volonté politique ! »