Action contre les épandages aériens de pesticides – Losse 29-08-2012

Ci-après un communiqué de l’AFP, bien différent des propos tenus par la DRAAF à Sud-ouest, selon eux: » ils ne comprennent pas…l’épandage était prévu le soir…Histoire de nous faire passer pour des c…En attendant, ceux qui étaient présents ont pu assister à la valse de la désinformation orchestrée par AGPM, Uniproledi et la société d’hélico.
Ces derniers ont instrumentalisé les médias présents afin de leur faire croire que l’opération épandage avait été annulée.
S’il y avait des prix artistiques décernés par les géants de l’agrochimio-industriel, le gérant de la Sté d’hélico aurait obtenu celui du meilleur second rôle pour l’été 2012…Il a même été jusqu’à se lamenter sur france Bleu Gascogne à l’édition de 18h du 29 Août, que les méchants écolos allaient lui faire couler sa boîte et que tous ces contrats avaient été annulés.
Quoi qu’il en soit, comme le dicton le dit: « ce qui ne nous tue pas, nous rendra plus fort » pour la prochaine fois…s’il y en a une . Si c’est le cas, nous prendrons en considération l’élément  » roublardise » de leurs comportements et organiserons notre action différemment.
Dépêche AFP du 29 Août 2012:
« Quelque 150 hectares ont été traités. Cela a été fait en fin de journée (mercredi).
Le matin cela n’était pas possible en raison de la présence sur le terrain concerné d’une quarantaine de personnes », qui protestaient contre ces pulvérisations, a indiqué un responsable de la Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt d’Aquitaine (Draaf).
Selon cette source le produit utilisé, du « Coragen » doit s’appliquer en début ou en fin de journée et « est conforme à la réglementation » (Lobbying efficace!!) car il bénéficie d’une « autorisation spécifique pour les traitements aériens sur maïs doux, remontant au 10 août », émise par l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail).
Selon la préfecture de région d’Aquitaine, 600 hectares de maïs (400 ha de maïs doux et 200 de maïs de type pop-corn) ont été traités par voie aérienne dans le Lot-et-Garonne depuis le début de l’année.
L’épandage aérien, explique-t-on de même source, permet de traiter rapidement à la période la plus efficace contre les insectes.
« Les arguments des préfets ne nous convaincront pas », a déclaré à l’AFP Noël Mamère, député-maire EELV de Bègles (Gironde): « On ne peut pas d’une main nous expliquer que l’on veut une agriculture durable et de l’autre favoriser une agriculture destructrice de l’environnement et nocive pour la santé », alors que « l’on sait que les pesticides sont un poison », a-t-il ajouté.
Près de 80% de la production française de maïs doux provient d’Aquitaine, qui est aussi, d’après l’élu EELV, l’une des régions où l’on utilise le plus de pesticides. Fin juillet les élus EELV d’Aquitaine, dont M. Mamère, avaient exigé un « moratoire » des épandages aériens, alors que de son côté le ministre PS de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, avait déclaré que l’objectif « c’est de ne plus avoir recours à l’épandage du tout ». (il a ajouté: « lorsque des alternatives existeront » et elles existent, mais ne sont apparemment pas asez rentables pour les groupes de phytosanitaires, semenciers, laboratoires pharmaceutiques et… consorts). Un arrêté du 31 mai 2011, prévoit l’interdiction de la pulvérisation sauf si elle « ne présente qu’une incidence limitée sur la santé et l’environnement ».
Face à l’agrochimie et au business de la mort, la bataille est engagée pour défendre l’intérêt commun présent et futur, compromis par les règles d’une mondialisation dictée par quelques uns.

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