Une nouvelle décharge à Milhac-d’Auberoche?

 

Jean-Paul Quentin, conseiller municipal de Rouffignac, a donné son point de vue quant au projet de nouvelle décharge à Milhac-d’Auberoche.

Jean-Paul Quentin, conseiller municipal de Rouffignac, a donné son point de vue quant au projet de nouvelle décharge à Milhac-d'Auberoche.

 

(PHOTO ANDRÉ CARRET)

 

Suite au projet de création d’une nouvelle décharge à Milhac-d’Auberoche (lire nos éditions précédentes), l’enquête publique, qui s’est terminée à la mi-juillet, continue de faire réagir les communes concernées : Milhac, Fossemagne, Saint-Geyrac, Bars et Rouffignac.

Jean-Paul Quentin, conseiller municipal rouffignacois et candidat Europe Écologie-Les Verts aux législatives, souhaite donner son point de vue.

Le 30 juin 2015, s’achèvera donc l’exploitation du site de Milhac 2, géré par Sita Sud Ouest. La société a un nouveau projet situé au Madaillan, à peine à 800 mètres de là, et d’une superficie de 32 hectares de terres agricoles.

Son constat : « Outre les nuisances olfactives, visuelles, auditives des camions et compacteurs, peuvent s’ajouter des problèmes de sécurité avec risques d’incendie liés aux concentrations de méthane, ainsi que la pollution des nappes phréatiques, notamment pour Rouffignac avec le captage de Font-Crue. On peut également s’inquiéter de l’impact sur le tourisme et ses dérivés : château et camping de l’Herm et regretter la perte des 32 hectares de terres agricoles. »

Ses propositions

« Peut-être serait-il préférable de penser à certaines zones plus retirées et moins cultivables ? Il faudrait que les membres de la Clis (NDLR : commission locale d’information et de surveillance) soient renforcés en nombre et en prérogative, qu’ils soient formés aux règles de sécurité, et surtout qu’ils puissent s’y déplacer à leur convenance, en toute légalité pour y faire des prélèvements. Et qu’ils soient au plus tôt informés d’éventuels incidents rencontrés (panne de la pompe principale gérant les lixiviats, départs d’incendie, effondrements, débordements, etc.). »

Reproduction d’un article paru dans le quotidien Sud-Ouest le 06/08/2012

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