Paysage
Les Paysages en France : uniquement une marchandise ?
La notion de Paysage en France est assez moderne (vers le XVIIIème siècle) et fait partie d’une culture récente en occident , source de beaucoup de conflits.
Il y a une centaine de statuts juridiques qui protègent les paysages et la nature dont celles de 1930 et 1993.Une loi récente de juillet 2000 sur l’action des sports de Nature reste peu connue et mal appliquée car s’ajoute la disparition de 10 000 gardes champêtre ces dernières années.
Plus de 5000 sites inscrits et moins de 3000 classés relèvent de ces lois comme le Massif du Mont Blanc et le cirque de Gavarnie.
A cela s’ajoutent les Parcs Nationaux, les Parcs Naturels Régionaux (100 environ), les Réserves Naturelles, les Conservatoires de Littoral et Naturels Régionaux( Créé par les Verts) :Une centaines de statuts liés au Foncier et des milliers d’emplois qui agissent sur la gestion des sites soit dans les secteurs associatifs , soit publics (ONF) soit privés (Agriculture) .Un Maire peut aussi agir sur les PLU (Plan locaux d’urbanisme ex POS) et inscrire des Zone Naturelles et ZPPAUP (Zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysager , le Conseil Général sur la TDENS et le Conseil Régional sur les Conservatoires Régionaux.
Les Administrés citoyens sont souvent victimes des rigueurs de l’Administration dans le périmètre des 500 mètres historiques protégés mais beaucoup de Maires abusent de construction en bord de mer et en zone inondables.On peut considérer que la moitié des français vivent en zone favorisée notamment à Paris qui absorbe 50 % du budget de la culture, alors que les autres subissent les atteintes de l’urbanisation sauvage : la France perd en ce moment la surface d’un département en terre agricoles tous les 5 ans.En plus, les projets de lignes TGV, Aéroports et autoroutes, Centrales Nucléaires (normalement rediscutés avec l’accord EELV -PS ) augmentent les atteintes à la Nature et au Paysage pour des avantages sociaux qui restent à prouver sur le long terme.
Autre souci la déprise agricole qui favorise le mitage des campagne en cas de vente en lotissement, mis aussi le mitage des campagnes et la fermeture des milieux bocager et plaine des campagnes avec les broussailles et boisement principalement résineux qui sont augmentés en montagne par les réchauffement climatique .Là la forêt avance de 10m par an.
Urgence aussi pour les haies car rien ne France ne les protège des bulldozer comme en Suisse ou en GB.Rien ne protège non plus un vieil arbre millénaire des tronçonneuses , sauf s’il se trouve en bois classé où de protection .
Il reste évident évident que les chemins de randonnée en campagne et autre vieilles lignes SNCF où vieux canaux sont trop souvent à la charge des communes et associations de bénévoles comme beaucoup de patrimoine bâti historique et populaire .L’harmonie des campagnes françaises y gagnerait pourtant comme le quotidien des habitants d’où dépend une bonne partie de leur investissement et des conflit d’intérêts récurrents que cela implique.
Si ‘on ajoute les atteintes à l’environnement des vallées ( carrières ) et rivières massacrées (alignement et barrages) dans les années 1970 pour la culture du maïs , on s’aperçoit que ces phénomènes nuisent considérablement à la qualité de vie, aux paysages ruraux mais aussi montagnards et maritimes en début et fin de cycles.
Les paysages qui dépendent des CAUE (conseil en Architecture, urbanisme et environnement) pour les Départements , des DRAC et ministères , voir pour les l’Europe et l’ONU pour les sites une NATURA 2000 et UNESCO sont d’un enjeu qui dépasse de loin le cadre touristique et culturel pour s’inscrire dans le cadre des Conseils Economiques, sociaux et Environnementaux et donc pour le partage des richesses nationales .
Ce ne sont pas les miettes du Grenelle comme les deux Parcs Nationaux, prévu puis abandonnés à la campagne (cadeau du Gouvernement aux chasseurs ?)ni le réglementation aléatoire de l’Union Européenne dont est issu le Manifeste pour la paysage qui satisferont les écologistes EELV.