Le colloque a commencé dans une atmosphère très positive avec la projection du film Vertiges qui raconte la vie de Christophe Bichet. Ce sportif professionnel souffre d’une maladie génétique qui l’a empêché de grandir et le menace d’un cancer en permanence. Son espérance de vie ne devait guère dépasser la vingtaine. Aujourd’hui, il a plus de 30 ans et continue à escalader les falaises.

Organisé par un collectif d’associations qui regroupe Les Deux Rives, Viens, l’association Saint-Étienne, le Cercle laïque, le colloque proposait, hier après-midi, à la Passerelle, à Vernouillet de réfléchir sur le thème du handicap.

Encore du chemin à faire en faveur des handicapés

C’est le troisième colloque que le collectif Vivre ensemble nos différences propose et à chaque événement, le consul du Maroc est présent. Hier, Zoubeir Frej nommé au consulat du Maroc à Orléans, il y a deux mois, est venu se joindre à la nombreuse assistance venue au colloque.

Pour Zoubeir Frej, l’époque de la logique d’opposition est dépassée. « Avec la mondialisation et le partenariat étroit que le Maroc développe avec la France, nous ne sommes plus dans la logique du « ou » mais dans celle du « et ». » Être ensemble pour faire avancer les mentalités sur les grands sujets de société, c’est le sens que le consul du Maroc voulait donner à sa présence, hier, d’autant que le ministère des Résidents marocains à l’étranger (RME) donne une subvention à l’association Les Deux Rives pour l’organisation de ce colloque.

Sur les deux rives de la Méditerranée, le handicap fait partie du paysage. Hier, les intervenants ont expliqué au public encore tous les obstacles que les personnes souffrant d’un handicap rencontrent pour se faire une place dans la société. Zoubeir Fej le reconnaît « il y a encore beaucoup de choses à faire au Maroc pour améliorer la vie quotidienne des handicapés. Si l’on en croit les témoignages d’hier, la France a encore du chemin à faire elle aussi.

Valérie Beaudoin
valerie.beaudoin@centrefrance.com