Nous nous engageons à faire évoluer notre département, pour que les sujets soient traités à la bonne échelle, notamment le projet Cigéo, qui, lui, serait préjudiciable à la Meuse, pour des milliers d’années. Nous souhaitons inventer des liens de proximité entre les élu-es d’une part et les citoyen-nes et leurs associations d’autre part pour leur apporter des solutions rapides aux questions relevant de ces domaines.
CIGEO, un projet dangereux pour le département :
Nous ne voulons pas que notre canton devienne la « Cigéo/valley » du nucléaire à l’image de ce qui s’est déroulé à la Hague. Le centre de stockage de la Manche a permis d’entreposer tout et n’importe quoi. Aujourd’hui, les sources, les rivières sont contaminées par le tritium… L‘industrie nucléaire a fait fuir la plupart des entreprises et des agriculteurs de cette belle région du Cotentin. Mais aujourd’hui, c’est AREVA qui prévoit de supprimer 500 emplois…
Depuis presque 20 ans, les doutes que nous soulevons, non seulement ne sont pas résolus mais s’affirment de jour en jour. Nous n’avons pas de réponses à nos questions quant :
– aux fuites radioactives, qui contamineraient les eaux souterraines et de là les sources et l’environnement
– à la production d’hydrogène pardéchets, créant un risque d’explosion, voirerisque réel d’incendie souterrain
– aux rejets gazeux qui produiront aussitôt une contamination radioactive de tout ce qui se trouve en surface.
– aux risques induits par les transports (irradiation des personnels, accidents,locale, acte terroriste) etc…
Les organismes de contrôles eux-mêmes soulèvent nombre d’interrogations comme l’Autorité de Sûreté Nucléaire dans son dernier rapport de 2014. Dernièrement, une contre expertise demandée par les opposants a confirmé leur doute :potentiel géothermique sous BURE est bien avéré et remet en question le choix de ce site.
SYNDIESE :
Une usine à gaz au bilan environnemental et énergétique calamiteux, s’implante à 3 km de Bure en Haute Marne. Il s’agit de transformer du bois en diesel de synthèse. Cette usine engloutirait 000 t de bois brut/an soit % de la ressource bois supplémentaire mobilisable en Lorraine.
Transport, broyage, séchage, gazéification… autant de phases industrielles très consommatrices en énergie…
PARTANT DE CES CONSTATS, comment imaginer la vie, ici, dans les années à venir ?
Dans quel état seront nos belles forêts, éventrées par les cloisonnements et labourées par les engins de débardage ? Si l’enfouissement des déchets radioactifs doit se faire, les forêts disparaîtront, entraînant la fin des affouages, de la chasse… Quel avenir pour le tourisme meusien si les paysages des collines verdoyantes ne sont plus accessibles parce que devenus dangereux pour la santé, la sécurité ? Quel impact sur les jardins, les vergers et les cultures de nos villages ? Enfin, quelle dépréciation à venir pour nos biens immobiliers ?
Les promesses de développementet d’emplois sont illusoires et nejamais les pertes prévisibles, que l’on nous tait depuis toujours. La Meuse compte tant d’atouts autrement «» préservons les !
Emploi/économie :
Pour créer une stabilité économique, des emplois, un environnement protégé, nous proposons de développer un plan départemental de rénovation des bâtiments, du logement des particuliers (avec aide à l’appui), de déployer les énergies renouvelables, d’aider à la création d’un méthaniseur dans le sud du département.
Nous proposerons l’instauration d’une aide spécifique destinée à aider les entreprises existantes ou nouvelles à produire propre (épuration de l’eau, qualité de l’air, nuisances sonores, etc.).
Une action sociale encore plus solidaire:
Réduire les écarts dans l’accès aux droits (Enfance-famille, personnes âgées, personne en situation de handicap, santé, insertion)
La politique sociale doit se conjuguer avec le soutien à toutes les initiatives favorisant l’autonomie des bénéficiaires (Crèches familiales, maintien à domicile des personnes âgées qui le souhaitent…)
Egalité des territoires en réduisant les clivages entre le milieu rural et le milieu urbain et en évitant qu’ils s’accentuent: pour cela, péréquation horizontale et verticale, transversalité et mutualisation de projets pertinents et reconnus.
L’éducation, une de nos priorités:
Donner une empreinte écologique aux collèges et préserver une mixité sociale
Garantir des locaux de qualité et un fonctionnement équitable avec des équipements sportifs proches
Assurer en interne le service public pour l’accueil, la restauration, l’hébergement…
La transition écologique au cœur des solidarités:
En refusant l’implantation de Cigéo, nous voulons élaborer une vraie transition écologique en Meuse, créatrice d’emplois.
Pour créer une stabilité économique, des emplois, un environnement protégé, nous proposons:
– De déployer les énergies renouvelables; exploiter les ressources géothermiques que l’Andra nous a cachées.
– Que la politique du logement soit un levier pour réduire la consommation d’énergie (Rénovation des bâtiments).
– Que la TCFE (Taxe sur la consommation d’électricité) départementale soutienne prioritairement la population en situation de précarité énergétique.
– D’intégrer la transition écologique dans les commissions départementales des espaces, sites et itinéraires relatifs aux sports de nature.
– Que les espaces naturels sensibles comme les zones humides soient bénéficiaires de la taxe d’aménagement.
Le développement d’actions touristiques dans la nature afin de sensibiliser le public à la transition écologique grâce aux conditions de protection des espaces naturels sensibles.
L’Agriculture : Au niveau agricole, nous soutiendrons l’agriculture paysanne sobre et créatrice d’emplois (agro-écologie, projets alimentaires territoriaux, la parcellisation des grandes surfaces de monocultures, l’aide aux agriculteurs voulant intégrer les groupements d’intérêt économique et environnemental, le maraichage bio…
Nous voulons mettre fin aux spéculations de l’ANDRA sur le prix des terres agricoles. L’augmentation artificielle du prix de la terre empêche l’installation de jeunes et tend à éloigner les agriculteurs locaux de leurs terres pour les éloigner de « CIGEO ». Nous exigerons de la SAFER qu’elle revienne à son rôle originel qui est la transmission des exploitations.
Nous favoriserons de nouvelles pratiques économiques et solidaires qui participeront à la transition écologique du département comme les jardins partagés; la permaculture, les épiceries solidaires, les banques alimentaires…
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