Les scientifiques sont de plus en plus nombreux à penser que les abeilles sauvages, qui assurent presque à elles seules la reproduction et la survie de plus de 70% des plantes à fleurs à travers le monde, sont en rapide déclin, notamment en France et en Europe.
Les autres insectes pollinisateurs, également menacés, ont aussi leur rôle à jouer (certaines plantes ne peuvent être fécondées que par une seule espèce d’entre eux).
Situation dramatique qui devrait tous nous interpeller quand on sait que chaque année meurent plusieurs millions d’abeilles et autres insectes.
Notre devenir repose sur cet équilibre que nous devons impérativement respecter afin de préserver la chaîne alimentaire.
Des lois commencent à s’inscrire dans le programme de protection de ces pollinisateurs.
Mais ces dispositions nationales et/ou européennes, frileuses et parfois contradictoires mélangeant souvent interdictions et dérogations, vont-elles aboutir au respect de notre environnement ?
Que deviendront les abeilles et autres pollinisateurs lorsque CIGEO (Centre d’enfouissement des déchets hautement radioactifs) sera en service et que le puits d’aération des galeries rejettera dans notre atmosphère proche 600m3 par seconde d’air contenant des gaz radioactifs (hydrogène, tritium, krypton 95, carbone 14, chlore 36, etc…)?
Au regard de ces questions cruciales, restons vigilants et à l’écoute de celles et ceux qui, dans leurs responsabilités publiques et/ou privées mettent toute leur énergie à la préservation de la biodiversité.
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