Pourquoi il ne faut pas enfouir?

Partout où ça existe déjà, c’est catastrophique !

3 exemples édifiants qui laissent augurer ce que deviendrait BURE

  • À Asse  en Allemagne (Basse Saxe),à partir de 1967 un « enfouissement expérimental de déchets faiblement radioactifs » a débuté. L’expérimentation a duré jusqu’en 1978 avec pas moins de 125 000 fûts de faible activité et 1 300 de moyenne activité. L’argument principal était  comme à Bure que la roche (ici du sel) ne bougerait pas et serait hermétique pour des centaines d’années car elle n’avait pas bougé depuis 150 millions d’années. Résultat : moins de 10 ans plus tard  en 1985, patatras, une solution saline venue de l’extérieur se répand dans la mine au rythme de 12 m3 jour et détruit irrémédiablement la mine de sel, corrodant et baignant les fûts au passage. Il est certain que la mine va s’effondrer rapidement et certaines études montrent que cela pourrait se produire dès cette année 2014. Aujourd’hui, l’incertitude règne et la plus grande crainte est la contamination de la nappe phréatique par l’eau de la mine qui présente des taux de radioactivité huit fois supérieurs à la normale. L’Andra qui critique ouvertement la gestion du site de Asse est pourtant partie prenante depuis 1988 à ce projet.
  • Près de Mulhouse en Alsace, dans une mine de sel  ont été stockés de 1999 à 2002 plus de 44 000 tonnes de déchets chimiques hautement toxiques à 550 m de profondeur. Arsenic, mercure, cyanure, amiante, etc ;. L’entreprise STOCAMINE, gestionnaire du site, jurait là aussi ses grands dieux qu’il s’agissait d’un véritable coffre-fort géologique. Résultat : un incendie en profondeur s’est déclaré en 2002, trois ans après la mise en service,  et n’a pu être maîtrisé qu’au bout de deux mois, relarguant en continu dans l’atmosphère des fumées chargées de produits toxiques.  L’installation, en partie effondrée,  a été fermée en 2004. Plus moyen de retirer les déchets ! Aujourd’hui en 2014, sous la pression des associations et habitants, les « experts » cherchent  des solutions financièrement  acceptables à ce problème car  l’intégrité de la nappe phréatique d’Alsace est en jeu avec ce que cela peut comporter de craintes sur l’approvisionnement en eau potable de ces régions. Rappelons que cette nappe s’étend sous la France, l’Allemagne et la Suisse.
  • Dans le sud des États-Unis, le WIPP, unique centre de stockage de déchets nucléaires en fonctionnement au Monde est arrêté par un accident depuis le 5 février 2014, et ce après seulement 15 années. En moins de 10 jours et par deux fois, les exploitants du site n’ont pas pu maîtriser les événements. Un incendie avec problèmes de ventilation a entrainé l’intoxication de plusieurs travailleurs, et quelques jours après, une fuite radioactive d’origine toujours inconnue a été émise à la surface par un puits. 21 personnes du centre ont été contaminées, de la radioactivité a été détectée en dehors de l’enceinte du WIPP. Il a fallu deux mois et demi pour arriver à la zone des déchets concernés, pourtant beaucoup moins dangereux que ceux envisagés à Bure. Aujourd’hui, on ne connaît toujours pas l’origine exacte de cette éjection de radioactivité. Il est probable qu’elle soit due à une réaction chimique comme il peut aussi s’en produire dans les MA-VL (bitumes prévus à Bure). Hors, contrairement à Cigéo, dans le cas du WIPP, les déchets se manipulent sans protection. On imagine facilement la complexité d’une telle intervention si Cigéo se faisait. Dans le meilleur des cas, le site américain est fermé pour quelques 3 ans.  Alors certes à  BUREce n’est pas du sel mais de l’argile. Mais on y retrouve par exemple la même méthode que le WIPP : même process de remplissage pendant la construction, même type d’alvéoles… et surtout la grande profondeur, dénominateur commun de tous ces sites et facteur particulièrement aggravant (difficultés accrues d’intervention, coût prohibitif).

On  y retrouve aussi les mêmes affirmations des pouvoirs publics et des scientifiques selon lesquelles tout se passera bien : les voyages organisés à destination de ces sites tous considérés comme pilotes avaient, en leur temps, « rassurés » les élus et les avaient confortés dans leur confiance absolue envers les experts. Sont-ils toujours aussi aveuglément confiants ?

Dormez braves gens, des gens sérieux veillent sur vous ! Au vu des exemples ci-dessus, qu’on nous permette d’être quelque peu dubitatifs !

L’accident, c’est bien connu, n’arrive qu’aux autres !

   
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GUERITTE

Jean-Marc et Irène sont de remarquables militants. Ils ont compris qu'une campagne électorale est une véritable tribune pour la lutte contre le projet CIGéo, dans le Canton de Ligny-en-Barrois en Champagne-Lorraine. Nous avons essayé de susciter des vocations dans les autres cantons, sans succès ! Il est vrai que l'image régionale de EE-LV sur le terrain souffre des accords nationaux avec le PS...

Irène Gunepin – 68 ans – Retraitée du Ministère Jeunesse et Sports – mariée deux enfants. J’ai été suppléante de Jean Marc Fleury aux dernières élections législatives (Arrondissement de Bar le Duc). J’agis avec mon ONG Peuples Solidaires pour faire respecter les droits économiques,  sociaux  et culturels  des femmes et des hommes notamment en Afrique de l’Ouest. Depuis le retour du périple en vélo que j’ai effectué jusqu’au Sénégal, je suis de tous les combats et de toutes les actions des collectifs contre l’implantation du centre d’enfouissement des déchets radio actifs de Bure ceci afin de préserver l’avenir des générations futures. C’est dans ce sens que j’ai décidé d’être candidate aux élections départementales pour porter la parole citoyenne et écologiste des électeurs.  

Jean Marc FLEURY – 55 ans – Cadre dans le B.T.P. – Né à COMMERCY – Habitant de VARNEY  dont j’ai été conseiller municipal de 1995 à 2008 puis Maire de 2008 à 2014 - Marié à Sylvie ROBERT de VOUTHON BAS – 3 enfants

J'ai été candidat  EELV aux dernières  élections dans le canton de Gondrecourt-le- Château avec Marie José DELSART de VOUTHON HAUT  crédité de 14,31 % au premier tour. Candidat EELV aux dernières législatives avec Irène GUNEPIN, j'ai obtenu le meilleur score EELV de la région Lorraine.

Très impliqué dans le milieu associatif et militant, je suis le 1er Président du club de football de VAL D’ORNAIN créé en 2010.

Je suis également adhérent d’une association de mon village pour la défense de l’environnement dont j’ai été le 1er Président et  membre d’une association écologique connue sur BAR-LE-DUC  pour sa publication « TRAVERSE ».

J'ai fondé en 1995 Association des Elus Lorrains et Champardennais Opposés à l’enfouissement des Déchets Radioactifs dite EODRA  dont je suis le président aujourd'hui. Je suis également membre du CLIS de Bure dont j'ai été vice-président.

Adhérent d’Europe Ecologie les Verts, mon engagement  dans la vie politique publique de notre beau département a commencé en 1995 quand élu conseiller municipal, j’adhère à l’association des élus meusiens opposés à BURE. Je milite depuis 20 ans contre ce projet que je juge absurde et dangereux et dont par la force des choses je suis devenu un spécialiste. Je pense que notre nouvelle assemblée départementale doit comporter des élus opposés à ce projet et le maitrisant parfaitement pour garantir votre sécurité et l’avenir de notre terre de vie commune. C’est mon engagement principal dans cette campagne.

Françoise ROSSI : 65 ans, Tréveray, mariée, 3 enfants, Commerçante retraitée. Je fais partie du collectifs des Habitants vigilants de Gondrecourt–le-Château. Issue d’une famille d’artisans/commerçants, mon mari et moi, avons maintenu le commerce en milieu rural. Très active dans les associations locales, Je participe également à de nombreuses manifestations contre le projet CIGEO qui peut mettre en péril la vie des générations futures et tout leur environnement. Ce projet condamnerait notre territoire pour l’éternité et en tant que citoyenne responsable, je ne peux pas l’accepter.

Vote par procuration 2