L’image d’illustration est un petit clin d’oeil à des ami-es handicapé-es qui ne manquent jamais d’humour auto-dérisoire : l’accessibilité, on roule sur la tête.
A l’invitation de l’Association des Paralysés de France (APF) du Loiret, Nelly et Jean-Sébastien se sont rendus mercredi 11 février à la conférence débat à la salle Eiffel à Orléans : accéder, c’est la Citoyenneté.
Celle-ci, animée par les membres de l’APF 45, invitait Bruno Gaurier, Directeur des relations internationales et européennes de l’ APF et délégué général du comité français en Europe, lui même sourd à 85 % et appareillé.
Nous avons pu retrouver, sans nous y être au préalable concerté, l’équipe de campagne d’Orléans Saint-Marceau-La Source, l’un de ses deux candidats, Michel Brard, ainsi que Corinne Leveleux Teixeira.
Le propos de monsieur Gaurier montrait que l’ accessibilité est un préalable à l’acquisition entière de la citoyenneté : les droits fondamentaux, le traitement d’ égal à égal. L’accessibilité, veut dire pour les politiques élu-es, envisager, établir des règles définissant des mesures appropriées, savoir adapter la société à toutes et tous, par l’écoute des besoins et non pas par un prétendu pragmatisme.
L’ exemple fut pris d’une réussite : le tram de Grenoble en 1997.Ainsi Alsthom, a constaté qu’une mise en place concertée et réfléchie de l’accessibilité au tramway, qui a augmenté les rotations de 12% , en créant du transport et surtout du confort pour tous.
Monsieur Gaurier a terminé son intervention en faisant allusion à l’ agenda 22.
L’Agenda 22 met en œuvre les 22 principes définis par l’Assemblée générale des Nations unies en 1993, sur la base des travaux suédois, complétés en décembre 2006 par la Convention universelle sur les Droits des Personnes handicapées de l’ONU, visant à assurer l’égalité des chances des personnes en situation de handicap.
Il peut être défini comme un ensemble de règles de « bonne conduite » mises en œuvre par des États et des autorités locales dans les différents domaines de la vie courante : accessibilité, éducation, emploi, loisirs, sports, information, religion, soins de santé, réadaptation…
Un projet à construire, un projet de solidarité, un projet entrant dans les compétences du Conseil départemental. Nous désirons porter cette proposition bien absente des travaux du futur ex-Conseil général.
Nelly Le Pennec et Jean-Sébastien Herpin
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