Le sortant socialiste Jean-Luc Falip est opposé à trois candidats de droite, une équipe FN et un binôme EELV-Parti de gauche.
S’il n’atteint pas le périmètre impressionnant de ses voisins Saint-Pons-de-Thomières (59 communes) et Lodève (54 communes), le nouveau canton de Clermont-l’Hérault fait lui aussi partie des mastodontes issus du redécoupage électoral qui a divisé par deux le nombre de cantons de l’Hérault (passé de 49 à 25). Quatre anciens cantons (Clermont-l’Hérault, Lunas, Bédarieux et Saint-Gervais-sur-Mare), 40 communes et près de 42 000 habitants sont regroupés sur ce nouveau territoire, qui correspond aux limites de la jeune Communauté de communes du Grand Orb (créée en 2014) et d’une grosse partie de la Communauté de communes du Clermontais.
De cette association un peu surprenante d’un canton de centre-Hérault à trois hauts cantons, une chose est sûre : le PS ne sortira pas gagnant. Terre de gauche depuis plusieurs décennies, elle est aujourd’hui représentée par quatre conseillers généraux PS. Au mieux, il n’en restera plus que deux. Jean-Luc Falip, actuel élu du canton de Saint-Gervais-sur-Mare (il est aussi maire de la commune) est associé à Marie Passieux, conseillère d’opposition à Clermont l’Hérault. Pour représenter l’ensemble du territoire, leur équipe est aussi composée des remplaçants Joseph Rodriguez (maire de Saint-Félix de Lodez) et Marie-Elizabeth Pégurier (1ère adjointe à Bédarieux).
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