Le 22 mars lors des élections départementales, certains sont prêts à s’abstenir, ou à parfois se laisser tenter de voter pour le pire.
Nous avons toutes les bonnes raisons d’être déçus et en colère, mais pour autant faut-il laisser à la droite et son extrême tous les pouvoirs, les laisser décider de tout à notre place ? Faut-il, face à la trahison de nos espoirs, nous résigner à faire une croix sur notre avenir et l’avenir de nos enfants et petits- enfants ?
Face à la déception, Jean-Christophe Cambadelis, le Premier secrétaire du PS ne trouve rien de mieux que de faire porter la responsabilité de son échec sur l’ensemble des forces de gauche qui ne se rangeraient pas derrière le PS. Pour se rassembler la peur de la droite ne suffit pas, il faut être d’accord sur une politique. Et comment les forces de gauche pourraient-elles se rassembler derrière une politique libérale ?
Face à la colère, Manuel Valls panique et ne trouve d’autres solutions pour rassembler que d’agiter les peurs autour du Front national.
Le danger est réel, mais pour l’endiguer, les postures, les gesticulations ne servent à rien : il faut changer de politique.
Les départements : un maillon essentiel des politiques publiques
Les élections départementales sont l’occasion de donner de la force à des élu-e-s de combats qui soutiendront les politiques de solidarité des départements : politiques de santé, d’aide aux personnes handicapées et âgées, de protection de l’enfance, de transports scolaires, d’insertion des personnes en difficultés etc. et d’encourager des choix pour le progrès social, l’emploi et les revenus, le vivre ensemble et l’environnement.
En résumé, c’est faire le choix du bouclier social quand tous les autres ne jurent que par des réductions de la dépense publique qui fragilisent les plus modestes et par conséquent sont créateurs d’injustices.
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