Solidarités
Au fondement de la citoyenneté sociale, la solidarité n’est ni une assurance, ni une charité, mais l’un des piliers des politiques départementales. Partout dans notre pays, des initiatives citoyennes émergent pour améliorer la vie quotidienne, créer du lien social, accompagner l’emploi, faire vivre les territoires en milieu urbain tout comme en milieu rural. Le rôle des conseils départementaux est d’accompagner, de promouvoir cette mutation écologique, sociale, et économique qui est en train de transformer notre société, améliorant la vie quotidienne des citoyens pour combattre les crises qui frappent la France et l’Europe.
Les politiques sociales sont les compétences principales du département : Revenu de Solidarité Active, plan gérontologique et Allocation Personnalisée d’Autonomie, Prestation de Compensation du Handicap, et les politiques d’accueil, d’accompagnement et d’insertion qui s’y rapportent. Le département organise également la protection de l’enfance en danger, ainsi que les dispositifs d’accueil et d’accompagnement de la petite enfance, et les collèges.
Les départements devront donc relever un double défi : tout à la fois assurer une protection à tous et toutes, et en priorité aux personnes les plus vulnérables, en s’appuyant notamment sur les initiatives citoyennes et repenser profondément notre approche des politique sociales. Il est nécessaire de redonner à chacun le pouvoir d’inventer des solutions afin d’agir pour influer sur le fonctionnement global de la société.
L’économie d’abord et solidaire
L’économie sociale et solidaire est une autre façon de concevoir l’économie ! Elle représente 10 % d’un PIB qui stagne, 440 000 emplois créés en 10 ans, l’économie de l’avenir !
À partir de diagnostics locaux qui doivent impliquer des intercommunalités, des bassins de vie, des parcours doivent être proposés qui incluent des dispositifs d’insertion par l’économique. Ce travail doit être effectué avec les partenaires institutionnels. Avec l’Europe dont le programme opérationnel FSE visant à « lutter contre la pauvreté et à promouvoir l’inclusion » en renforçant l’employabilité des personnes les plus éloignées du marché du travail, peut venir financer les Plan Locaux par Insertion Économique ainsi que les Projets de Ville ; ou avec les conseils régionaux pour des actions qui relèvent de l’accompagnement social et de la formation professionnelle.
En complément, le Département généralise les clauses d’insertion sociale et environnementale dans les commandes publiques, en réservant dans les marchés publics une partie du temps de travail aux personnes les plus éloignées de l’emploi : allocataires du RSA, jeunes non diplômés, demandeurs d’emploi de longue durée, travailleurs handicapés
Un véritable accès aux droits et une politique sociale répondant
aux nouveaux risques environnementaux du XXIe siècle
À ce jour, nous ne sommes pas en mesure d’assurer à chacun l’accès à ses droits, alors même que nous savons répondre aux nouveaux risques environnementaux, précarité énergétique, problème d’accès à une alimentation saine, non accès au transport alternatif à la voiture.
Pour remédier à cela nous proposons de développer en synergie avec les Centre Médico-Sociaux des Espaces Départementaux des Droits et de Solidarité Écologique. Ces espaces devront mailler le territoire, favoriser le dialogue et la coopération entre les acteurs sociaux et assurer une information sur les droits existants et les moyens de lutte contre les inégalités sociales et écologiques.
Pour garantir la protection face aux nouveaux risques environnementaux, ces espaces travailleront à développer et soutenir les actions concrètes initiées par les acteurs du territoire, telles que les paniers solidaires en circuits-courts, ou les économies énergétiques.
Les départements doivent s’adapter aux handicaps et non l’inverse
Le handicap est désormais défini à partir de la prise en compte de la vie de la personne qui doit pouvoir accéder aux dispositifs de droit commun, quel que soit son âge : accès à l’éducation et à la formation, à l’emploi, au logement, aux loisirs et aux sports, à la culture, à l’information, aux soins, à la mobilité, aux instances de la société civile et civique. L’application de la loi de 2005 a été repoussée en partie, mais le département se doit d’être exemplaire : l’élaboration d’un agenda 22 pour l’égalité des chances des personnes en situation ou non de handicap (22 règles standard sur l’égalité des chances des personnes handicapées adoptées par l’ONU en 1993), en lien avec celui de la région s’il existe, permettra de définir la stratégie à mener pour passer d’une vision sectorielle à une accessibilité universelle.
Améliorons le fonctionnement des Maisons Départementales des Personnes Handicapées : accès unique aux droits et aux prestations, Aide aux Adultes Handicapé/es (AAH), Prestation de Compensation du Handicap (PCH), Majoration Tierce Personne (MTP) de la CAF pour , entre autres raccourcir le delai de traitement des dossiers
Concernant l’emploi, un Plan Départemental d’intégration des travailleurs handicapés (PDITH) dynamisera le travail en réseau avec les acteurs et actrices de l’insertion professionnelle en milieu ordinaire, en lien avec les Établissements et Services d’Aide par le Travail (ESAT), tout en mobilisant les entreprises pour l’emploi des travailleur/ses handicapé/es et pour leur maintien dans l’emploi.
Politique égalitaire en direction des personnes âgées, statut et l’accompagnement des aidants, la lutte contre les discriminations, soutien aux associations, la politique de l’enfance, l’éducation et le logement pour tous… retrouvez l’ensemble de nos propositions dans notre programme pour la Haute-Saône.
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