La Défense et la métropole du Grand Paris: syndromes du « toujours plus grand »

La Défense est-elle vraiment un modèle de quartier d’affaires ? Nous en doutons fortement. Alors que 15% des surfaces de bureaux en Ile-de-France sont vides, on continue de promouvoir la construction de grandes tours de bureaux à la Défense… Il n’y a donc pas vraiment de développement économique mais plutôt une cannibalisation au détriment d’autres pôles d’activités.

Quant à la Métropole du Grand Paris prévue en 2016, elle est aussi un symbole de la course effrénée à la taille. Cette collectivité sera un monstre institutionnel géré par des gens non élus au suffrage universel direct, et s’ajoutera au mille-feuille administratif existant. Et l’objectif profond de cette métropole est d’encourager encore la course à la taille. L’agglomération parisienne a-t-elle vocation à devenir Shanghaï, New York ou Tokyo ? Nous ne le pensons pas.

A quoi bon faire des tours toujours plus hautes ? Pourquoi encourager encore et toujours les mêmes activités économiques quand ces activités d’une autre époque ont démontré leurs faiblesses et leurs risques (crise, dépendance aux prix du pétrole…) ? Pourquoi faire la course à la taille et au nombre d’habitants ? Cela fait peut-être plaisir à certains élus d’être dans les classements de la presse économique : la belle affaire !

Cette course au « toujours plus grand » sature les transports en commun. Elle étouffe le développement des autres métropoles régionales. Elle augmente sans cesse la taille de l’agglomération urbaine et donc les besoins en déplacements, la congestion automobile et la pollution de l’air. Elle crée de la tension sur les prix de l’immobilier et sur les loyers. Elle renvoie les pauvres et les classes moyennes plus loin où les prix sont plus abordables.

Nous défendons une construction des villes plus harmonieuse, soucieuse des besoins vitaux des Alto-séquanais : un accès facilité à une nourriture locale moins chère et de meilleure qualité, une bonne qualité de l’air, des espaces de nature partagés, des transports efficaces. Nous défendons une économie réelle synonyme d’emplois locaux et non délocalisables, implantés dans des pôles économiques plus équilibrés sur le territoire, plus nombreux mais plus modestes.

Aux élections départementales , nous nous engageons à promouvoir des villes correspondant réellement aux besoins de ses habitants.
   
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Après un voyage humanitaire aux Philippines je prends conscience très jeune de l'importance du don de soi et de la beauté de notre planète. Résolument tournée vers les autres, je me spécialise en droit du travail, obtiens un Master à l'Université Paris XI et entre à l'école de formation du barreau de Paris. Mon métier de juriste en cabinet d'avocats me confronte chaque jour aux difficultés sociales engendrées par les choix politiques désastreux des partis traditionnels (licenciements, chômage...). Mon engagement politique au sein d'EELV est motivé par l'ambition de construire avec tous mes concitoyens un monde respectueux des besoins humains et de l'environnement. Je suis animée par la conviction selon laquelle : "penser global et agir local" est la seule solution pour construire un monde durable. C'est pourquoi je m'implique aussi dans la vie locale et associative (paniers bio, ruches...).

Ingénieur de formation, j’ai travaillé dans l'industrie automobile pendant 9 ans puis dans une entreprise publique depuis 2010. Je suis convaincu que notre modèle économique basé sur la croissance perpétuelle de la production n'est pas tenable. C’est pour moi l’origine réelle des difficultés économiques et sociales de la France et de l’Europe. Les partis politiques traditionnels croient au contraire que la croissance va revenir en démontant notre protection sociale et en baissant les dépenses publiques. Face aux périls écologiques comme le réchauffement climatique et l'épuisement des ressources naturelles, j’ai décidé de m'impliquer à mon niveau. Je suis adhérent d’une association de défense des déplacements à vélo. Je défends la transition écologique de l'économie comme nouveau modèle.

Activiste pour la cause du vélo et du climat, j’habite Châtillon depuis 35 ans, où j’ai été conseiller municipal pendant deux mandats, écologiste très minoritaire opposé à des représentants typiques de la droite affairiste des Hauts-de-Seine. Plus il y aura d’écologistes à l’assemblée départementale, plus ils pourront dévier les projets inutiles, coûteux et nocifs pour l’environnement et la santé que cette assemblée vote régulièrement. Efficacité des déplacements ; territoire mieux équilibré entre activités et logements ; réengagement public dans l’action sociale ; démocratie locale à l’abri du clientélisme et des conflits d’intérêts ; moins de gaspillage pour trouver des financements. Les écologistes ont besoin de votre soutien !

J’habite à Fontenay-aux-Roses depuis 19 ans et suis engagée dans la dynamique politique et associative de ma ville. L'homme n'est pas un prédateur au sein d'une concurrence généralisée, il fait pleinement partie de son environnement. Pour vivre, chacun a besoin de sérénité, d'humanité, de beauté et de diversité dans un environnement que nous devons protéger pour nous mêmes et pour les autres. Utilisons la richesse du département des Hauts-de-Seine pour le bien-vivre de ses habitants dans un environnement non pollué et respectueux de tous sans exception et sans discrimination.

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