Guide en traîneau à chiens et passionné par les peuples qui utilisaient ce mode de déplacement (amérindiens, inuits, trappeurs), Guillaume partage dans ce livre une réflexion autour de leur spiritualité proche de la Terre. Il considère qu’elle est comme un organisme dont nous faisons partie (théorie Gaïa) et remet en cause notre position d' »homo consuméris ». Il explore plusieurs voies qui par un autre mode de pensée nous permettraient de vivre avec notre planète, plutôt que de la squatter.
Un petit extrait :
« Gaïa pour certains, Yoni dans d’aitres civilisations, un organisme pour lequel les celtes se considéraient acupuncteurs, la planète Terre au fil des siècles n’a cessé d’être interprétée et soignée tel un être vivant dont nous faisons partie.
Si elle était sexuée, elle serait plutôt une femelle d’âge adulte, car féconde, accueillante et nourricière. Enfin, du moins, elle l’a été. Les amérindiens la considéraient d’ailleurs comme la Terre-Mère. Elle était leur référence, leur muse, leur professeur. C’est en observant la nature, les animaux qu’ils tiraient des leçons pour organiser leur vie, leurs tribus. C’est en se sentant lui appartenir qu’ils la respectaient et respectaient l’autre.
La société patriarcale que notre civilisation a mise en place au cours des quatre derniers siècles s’est développée sur une base de conquêtes et d’activités matérielles. Elle a ainsi fait de la Terre une vache à lait, industrialisée à outrance. Nous somme en train de lui voler son âme et son énergie de vie.
Si nous souhaitons qu’elle reste fertile pour nos enfants et les enfants de nos enfants, peut-être aurions-nous à prendre soin d’elle, comme nous prenons soin d’une demoiselle avant qu’elle ne donne la vie … »
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