Une partie des bénéficaires du RSA est en rupture de fait avec la société consumériste. Ils pratiquent, volontairement ou non, la décroissance puisqu’ils n’ont pas les moyens d’être constamment consommateurs mais doivent s’arranger pour réparer, économiser, recycler ce qu’ils ont sous la main. C’est un savoir-faire à part entière. Une détection et un accompagnement leur permettraient durant cette période de cerner leurs qualités et leurs aspirations afin d’aller peut-être jusqu’à la création d’une activité qu’ils cautionneraient pour retrouver le chemin de l’emploi. Le passage vers une société plus écologiste regorge d’emplois nouveaux, oubliés, sans forcément des compétences pointues : maître-composteur, maraîcher, vélo-taxis, tous les métiers de la récupération (économie circulaire). Ils sont adaptés à la création d’une autoentreprise. Les techniques d’accompagnement en développement personnel permettent dans d’autres pays de redonner confiance aux personnes et de leur faire porter un projet de création d’entreprise. Le département pourrait être le facilitateur de la mise en place de cet accompagnement. Le financement de ce dispositif se ferait au fur et à mesure par les économies réalisées avec la baisse des bénéficiaires du RSA.
Daria
Les informations ici présentes sont relativement pertinentes et intéressantes. J'ai beaucoup aimé, cet article est vraiment bien ficelé et cela nous permet d’y comprendre un peu plus car le sujet est moins évident qu’il n’y semble. Elsa Bastien / streetpress.com
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