“La transition à Mulhouse 3 – Illzach, c’est aujourd’hui!“
Notre petite équipe se retrouve tous les lundis soirs pour partager cette expérience enrichissante qu’est une campagne électorale. Tant de choses que nous n’imaginions pas! Les tracts, les affiches à mettre en page, les actions à organiser, les communiqués de presse… Bref, c’est un peu le parcours du combattant pour un simple citoyen. Finalement, ce n’est pas si surprenant que ce soient les grosses machines bien huilées qui conservent leurs privilèges en mettant la politique hors de notre portée.
Mulhouse 3 est un canton surprenant. De l’entière commune d’Illzach au Rebberg, en passant par le quartier du Drouot, la rue Ile Napoléon et le centre ville, on pourrait se demander qui en a tracé les limites, selon quels critères et dans quel but. Pas d’explications. C’est en train de devenir une habitude.
Le conseiller sortant n’est pas très présent au conseil départemental. Qu’à cela ne tienne, ça fait plus de 20 ans qu’il y siège, ce serait dommage de s’arrêter, on pourrait battre un record… d’abstention, ça au moins c’est sûr. Et les nouveaux? Je ne parle pas que des jeunes, je parle de personnes nouvelles en politique, avec des idées différentes, avec l’envie de faire bouger les choses, où sont-elles? Il faut bien que jeunesse se forme, dit-on. Donnons donc aux nouveaux l’occasion de se lancer, de faire leurs preuves, avant que le poids des années et de la frustration ne les aient eux-aussi dégoûtés de la « chose publique ». Je crois sincèrement que la politique, ce n’est pas un métier, c’est avant tout un engagement personnel que l’on prend car on veut faire progresser la société. D’ailleurs l’élu ne touche pas un salaire mais une indemnité. La différence est de taille!
Ne faisons pas de cette élection une farce encore plus amère qu’elle ne l’est déjà. Elle qui coûte de l’argent à tous alors que si peu y prennent part (45% de participation en 2011). Il faut dire, il y a de quoi être blasé avec un conseil départemental dont on ignore les compétences, alors même que nous menons campagne. On croit marcher sur la tête!
Pourtant, il ne faut pas baisser les bras. Ce serait jouer le jeu de ceux qui ont déjà trop souvent gagné. Partout, il existe des personnes qui entrent en politique pour faire progresser la démocratie. Écoutons-les car c’est avec eux que le monde progressera.
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