« Il faut lutter contre les discriminations, notamment à l’embauche, et favoriser l’ouverture d’esprit. Car pour apprécier l’autre, il faut le connaître »
Quelles sont vos valeurs fondamentales ?
Je crois très fortement à la laïcité et à l’égalité des chances, dans le respect des cultures et des religions de chacun. Il est primordial que les institutions publiques, et spécialement l’école, soient neutres par rapport aux influences économiques, religieuses ou philosophiques. Dans le même sens, les associations, les syndicats et les petites entreprises relevant de l’économie sociale et solidaire sont nécessaires au vivre ensemble. Enfin, je partage des valeurs de gauche, humanistes et progressistes, en opposition à la droite dure et ses thèses d’exclusion. Cela passe par exemple par le non cumul des mandats ou le droit de vote des étrangers aux élections locales.
Pourquoi vous présentez-vous?
J’ai choisi d’être candidate à cette élection pour mettre mon expérience et ma connaissance du terrain au service des Drancéennes et Drancéens. Je suis une maman qui élève ses enfants seule, vivant dans un quartier populaire, avec des ressources limitées. Je vois bien ce qu’est la crise, que de nombreux Drancéens connaissent. J’ai la conviction que le mieux vivre ensemble se joue au plus proche des attentes des habitants. J’ai pu voir qu’il existe une vraie vie sociale dans nos quartiers, appuyée sur un tissu associatif dense, qui doit être notre vivier pour construire les innovations sociales dont nous avons besoin. Une fois élue, c’est à cela que je consacrerai mon énergie.
Quel est votre objectif pour ce mandat ?
Je voudrais améliorer le mieux vivre ensemble en renouvelant les formes de solidarité, en valorisant le cadre de vie de proximité, pour faciliter la vie de chacun dans notre cité. Il faut aussi lutter contre les discriminations, notamment à l’embauche, et favoriser l’ouverture d’esprit. Car pour accepter l’autre, il faut le connaître. Aujourd’hui 30% de la population de Drancy est immigrée. Si on ajoute les naturalisés et les enfants de migrants, on arrive à 80% de la population. Et certains voudraient qu’on expulse tous ceux-là ? Je pense, au contraire, que c’est une richesse pour nous tous.
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